Comme Alfred Jarry (Ubu Roi), Charlie Chaplin (Le Dictateur) ou Orson Welles (Citizen Kane) avant lui, Olivier Desbordes se régale en parlant des grands problèmes de notre époque sur un mode parodique et fantaisiste. L’étonnant dans cette version un peu modifiée de l’opérette de Jacques Offenbach, Le Roi Carotte, c’est que les critiques dirigées à l’époque contre Napoléon III visent désormais quelques éléphants contemporains, un couple présidentiel récemment retraité, notre chef d’état actuel ou les élus de l’opposition. Le tout dans une atmosphère alliant la magie au burlesque au fil de tableaux qui se succèdent avec une rapidité vertigineuse.
Pour renverser le Roi Fridolin XXIV et séduire Cunégonde la riche héritière qu’il doit épouser pour sauver les finances de son royaume, le Roi Carotte utilise les pouvoirs magiques de la fée Coloquinte. Mais heureusement Fridolin, après de nombreuses épreuves et avec l’aide de Rosée du soir qu’il aime réellement, reconquiert son trône, et renverse à son tour, le Roi Carotte, souverain des légumes et usurpateur tyrannique.
Le Roi Carotte
Distribution
Opéra Eclaté Musique : Jacques Offenbach Direction musicale et piano : Dominique Trottein, Corinne Durous Mise en scène : Olivier Desbordes Avec : Frédéric Saraille, Eric Vignau, Anne Barbier, Sarah Jouffroy, Agnès Bove, Cécile Limal, Jean-Claude Sarragosse, Christophe Lacassagne, Nathalie Schaaff, Jean-Pierre Chevalier, Flore Boixel, Fabienne Masoni, Caroline Bouju, Yassine Benameur, Philippe Pascal Chœur et Orchestre : Opéra Eclaté Costumes : Jean-Michel Angays et Stéphane Lavergne (studio fbg 22-11) Décor et lumières : Patrice Gouron |