La Maison des Arts poursuit son compagnonnage avec Andrea Novicov et sa Compagnie Angledange. Après La Maison de Bernarda Alba de Federico Garcia Lorca et Nature morte avec œuf de Camille Rebetez, Andrea Novicov aborde une pièce de l’Américain Don DeLillo, qui a rencontré un très beau succès outre-atlantique, Valparaiso. Rendez-vous en avril pour la création bien sûr ; mais, d’emblée, ce qui séduit et intrigue, c’est la perspective de la rencontre d’un texte très clair, direct – l’histoire d’un fantastique et inimaginable » acte manqué » qui va être monté en épingle par des médias voraces – et d’un metteur en scène qui sait à chaque fois inventer sur le plateau des univers étonnants et toujours différents. Mais on comprend très vite que la simplicité du texte de Don DeLillo n’est qu’apparente et qu’elle cache d’autres abîmes (c’est là tout l’intérêt de cette écriture).
Michael Majeski, banal citoyen des Etats-Unis doit se rendre à Valparaiso, dans l’lndiana. À la suite de divers quiproquos, il atterrit à Valparaiso au Chili. Plus qu’clÀ fait-divers, les médias américains y voient une folle aventure, la base d’un sujet télévisé. Michael devient alors un héros, la nouvelle star des « talks-shows ». Journalistes, animateurs de télévision et de radio se l’arrachent. Tout le monde veut entendre la vraie vérité de l’homme qui s’est retrouvé « environ 8000 kms à côté de la plaque ». Dès lors, la vie de cet homme banal et sans histoire va être complètement bouleversée.
