Réalisée en 1940, cette « féerie arabe en technicolor » n’a rien perdu de son charme et de sa saveur. Sa poésie naïve et sa fraîcheur sont un véritable bain de Jouvence. Tout est simple. Les méchants ont l’œil sombre, le sourire mauvais et le vètement noir. Ils sont capa bles des pires méfaits. Mais qu’importe, on sait bien qu’ils seront punis. Les amoureux ne peuvent être que prince et princesse et leur amour est indestructible. plus fort que la mort même.
On ne s’étonne pas que los tapis volent, que d’énormes génies – tour à tour bons ou mauvais – surgissent soudain de toutes petites bouteilles. On peut tout voir dans une boule de cristal les automates-chevaux peuvent galoper dans le ciel. tandis que de sournois Jouets mécaniques peuvent aussi donner la mort.
Colette MILON / Télérame n° 1509
LE VOLEUR DE BAGDAD
Distribution
De Michael POWELL et Ludwig BERGER (Grande-Bretagne 1940) • Durée 1h45 |