Comment accepter nos différences sans vouloir être comme tout le monde ? Certes, Jean Carotte est un lapin. En plus, il est petit avec d’immenses oreilles. Mais est-ce une raison pour que tout le monde l’appelle sans cesse, « mon petit lapin » ? Stop ! Basta ! Ras la pâquerette ! Alors Jean Carotte décide de se révolter. Il part à l’aventure, dérape, vole et va jusqu’à se faire gangster, enchaînant les hold-up. Arrivé à la case prison, il fait l’expérience de la fraternité et du partage avec – incroyable, mais vrai ! – un lapinou frondeur encore plus minuscule que lui : Jim Radis. C’est peut être un tout petit pas très gentil mais avec un cœur grand comme ça ! Ensemble, ils feront l’échappée belle… C’est une étonnante galerie d’humains animalisés qui prend ici relief et vie au cœur d’un castelet tout en cercle et des décors en mouvement. L’illusion est parfaite. C’est aussi l’adaptation sensible, pour marionnettes en trois et deux dimensions, d’un superbe classique de la littérature enfantine signé Grégoire Solotareff, auteur-illustrateur prolifique et très populaire. Il nous dit, comme personne, que l’on ne se connaît véritablement que par l’amitié, cette capacité de composer et de construire avec les autres, nos différences.
Ne m‘appelez plus jamais mon petit lapin
Distribution
Théâtre de marionnettes de Genève D’après l’œuvre de Grégoire Solotareff Adaptation et mise en scène : Laure-Isabelle Blanchet Scénographie et interprétation : Chine Curchod Marionnettes et décors : Anne-Lise et Chine Curchod |