Journal d’un curé de campagne c’est, bien sûr, l’œuvre la plus connue de Georges Bernanos. Un texte magnifique toujours à redécouvrir, qui nous conte l’histoire d’un jeune prêtre habité par la foi et qui porte en lui, au propre comme au figuré, toute la douleur du monde. Confronté au mal et à son mystère, il semble puiser sa force dans sa vulnérabilité même, et répond par sa confiance en la grâce de Dieu. Chacun, croyant ou athée, peut se sentir touché et concerné par Journal d’un curé de campagne, qui nous parle de l’homme, de sa fragilité et sa force. Et par-dessus tout, de l’espérance.
Seul en scène, Maxime d’Aboville est ce jeune prêtre d’origine modeste qui exerce son ministère avec zèle, dans sa première paroisse. Être chétif et naïf, il est confronté à la dureté de ses paroissiens. Comme il est doué d’une singulière sensibilité, son itinéraire est un chemin de croix, clairsemé de joies intenses. Si maladroit et faible en apparence, il se montre capable d’attendrir le cœur de ses paroissiens les plus durs et de les réconcilier avec eux-mêmes.