Nous vivons en Haute-Savoie dans ûn environnement naturel au patrimoine géologique remarquable.
Ici dans le Chablais, sur la rive française du lac Léman, la création d’un Géoparc devrait prochainement voir le jour. La Maison des Arts s’associe à ce projet en consacrant sa nouvelle exposition sur les thèmes de la géologie, de l’art et de la nature. Trois photographes dont les parcours et les préoccupations nourrissent notre réflexion et notre découverte présenteront leurs œuvres. Le soir du vernissage, deux conférences vous seront aussi proposées.
Une production de la Maison des Arts Thonon-Evian.
Raphaël Salzedo s’est quant à lui intéressé au « macro », à ce qu’il y a à l’intérieur d’une pierre, au plus profond de la roche, de la matière. Agates, calcaires de Toscane, marbre et jaspes y révèlent par leurs couleurs et leurs lignes un monde mystérieux, beau, féerique, surnaturel. Photographe à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Malaquais/Beaux Arts, il développe ses activités autour de la photographie de grands espaces et le photo-reportage. Ainsi ses non:ibreuses séries sur des portraits d’artistes, ou bien- encore l’art dans la nature, les contrastes dans les paysages (villes, ciel, campagne), le nu, etc. Il est alors l’auteur de nombreuses publications parut dans la Presse (Geo, Terre Sauvage, Le Monde, Nouvel Observateur). Technicien d’art photo au Ministère de la Culture, il est représenté par l’agence ASK IMAGES à Paris.
Gilles Lansard nous est tous arrivé de remarquer avec amusement qu’un visage se dessinait sur une falaise, que la taille d’un arbre nous faisait penser à une silhouette, qu’un nuage prenait la forme d’un animal, etc… C’est ce regard amusé que le photographe haut-savoyard Gilles Lansard porte sur la nature. Dans la série Alpamorphoses, il transforme de vraies photos panoramiques de.paysages de montagne en paysages incroyables et fantastiques : « Mon domaine d’investigation préféré est les espaces naturels restés les plus authentiques possible: J’y puise la sérénité nécessaire à la création de mes images. A la manière des premières peintures ou gravures alpines, je me suis attaché à montrer cet espace montagnard en exacerbant les formes et le relief Lumières et compositions ajoutent au fantastique le mystère, pour toucher notre âme enfantine sensible aux univers féériques. » La série Chimères est plutôt née de son regard aiguisé à percevoir au-delà des apparences, des visages, animaux, silhouettes…
Antoine Berger, originaire des Alpes, sillonne les montagnes du monde entier pour en capter les plus belles lumières, mais son œil aiguisé de géologue s’attache à voir au-delà du simple paysage. Il donne ainsi un point de vue graphique ; des éléments naturels tout en montrant leur côté majestueux. Qu’importe le lieu, pourvu que la lumière soit…, telle pourrait être sa devise.
Au cœur des pierres
Montagne réelles ou imaginaires
Distribution
Du samedi 29 janvier au samedi 12 mars 2011 Vernissage le samedi 29 janvier à 18h30 |