Après Albatros et Catalina in fine, nous accueillons à nouveau une pièce du jeune auteur savoyard Fabrice Melquiot. Reconnu du public et de ses pairs ( sa pièce Bouli Miro est inscrite au répertoire de la Comédie Française), Fabrice Melquiot quitte ici le monde de l’enfance tout en continuant de s’inscrire dans celui de la poésie et du conte. Un échange au-delà des mers empreint d’une belle humanité.
Dans l’obscurité profonde d’un village d’Afrique s’élève la voix d’une femme, Rokhaya. Elle s’adresse à Ibou, son mari, parti en Europe chercher de quoi la guérir. Au-delà des océans, il lui répond, instaurant ainsi un dialogue hors de la représentation du temps. Ils échangent des mots doux chargés de désir et d’angoisse, conscients l’un et l’autre de l’inéluctable engendré par la maladie fulgurante de Rokhaya.
Si le metteur en scène Michel Belletante a choisi de mettre en scène ce texte, ce n’est pas, dit-il seulement parce que l’Afrique est Le berceau de l’humanité, le berceau de l’âme humaine avec tout le mystère que cela implique, mais aussi parce que le rêve et la poésie sont souvent les meilleures réponses aux situations qui paraissent les plus terribles. De plus, ça a été un vrai défi sur le plan se fa mise en scène, dans la mesure où c’est un texte poétique avec deux voix parallèles qui ne se croisent pas véritablement…
Je peindrai des étoiles filantes et mon tableau n’aura pas le temps
Distribution
Théâtre et Compagnie Texte : Fabrice Melquiot Mise en scène : Michel Belletante Avec : Marème N'Diaye et Younouss Diallo |