La saison dernière, nous avions accueilli Albatros, une pièce du jeune auteur savoyard, Fabrice Melquiot dont un des textes, Bouli Miro est inscrit au répertoire de la Comédie Française. Son écriture riche et attachante séduit les petits comme les grands. Avec ce nouveau livre, écrit spécialement pour le metteur en scène Vincent Gœthals, il nous entraîne à nouveau dans un univers tendre et émouvant, un univers d’enfance avec sa poésie et sa violence où les questions essentielles sont posées avec légèreté.
Catalina est une enfant qui a deux visages. L’un pleure quand l’autre sourit ; l’un parle quand l’autre se tait. Orpheline (sa mère est morte après s’être aperçu qu’elle avait accouché d’un monstre et son père a été victime d’un accident de voiture peu de temps après), elle doit grandir seule et trouver sa place dans la société. L’histoire commence quand elle décide d’arrêter l’école pour entrer à l’usine, où elle rencontre l’ouvrier Honorin. Elle, un peu Zazie, lui, brave grincheux. Catalina aimerait bien imposer sa loi, mais Honorin ne se laisse pas faire. Et les choses se compliquent un peu plus quand débarque le Prince Pas Charmant. ln fine, pour échapper à son destin, Catalina s’adresse à l’auteur qui l’a mise dans cette situation…
Catalina in fine
Distribution
Texte : Fabrice Melquiot Mise en scène : Vincent Gœthals Avec : Valérie Dablemont, Marc Schaplra, Flavien Tassart |