Chaque année, l’Orchestre des Pays de Savoie met en lumière de nouvelles œuvres orchestrales créées par les compositeurs d’aujourd’hui. Pour introduire ce programme, c’est une commande réalisée par le compositeur vietnamien Tôn-Thât Tiêt spécialement pour l’effectif de l’orchestre qui sera à l’honneur.
Et parfois, l’orchestre éprouve la nécessité d’amplifier son effectif pour aborder des œuvres « de grand formati». C’est ainsi que l’on retrouve des textes du grand répertoire symphonique comme ce chef-d’œuvre de fraîcheur, d’élégance et de grâce qu’est le Concerto en mi mineur de Mendelssohn où le violon solo sous les doigts de Michael Barenboim se fait éblouissant de brio et de spontanéité, notamment dans le finale. Ou encore l’ultime symphonie de Mozart, la plus grande peut-être. En lisant Bach, le compositeur a appris (en exagérant un peu !) ce qu’est une fugue et il écrit, tout au moins dans le dernier mouvement, un monument à la gloire de l’écriture contrapuntique. Monument qui lui vaudra le surnom de « Jupiter ».
Tôn–Thât Tiêt (1933) Création 2015, Commande de Musique Nouvelle en Liberté et de l’orchestre
Félix Mendelssohn (1809-1847) Concerto pour violon n° 2 en mi mineur opus 64 (1844)
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Symphonie n° 41 « Jupiter » K 551 (1788)