1 heure 23’14 » et 7 centièmes

1 heure 23’14 » et 7 centièmes : plus loin, plus vite, plus fort. Aller au bout des limites de son corps, s’épuiser, tout donner. Progresser, faire mieux, toujours mieux, simplement pour soi. Jacques, le coach, a les mots. Bastien, l’athlète, a la danse. Au delà de l’entraînement, c’est une leçon de vie qu’ils partagent. Une partition à deux née de leur passion commune pour le défi sportif : la course à pied pour Jacques Gamblin, le handball pour Bastien Lefèvre. S’ils ont peu à peu quitté les vestiaires pour les loges, ils ont gardé tous deux une admiration pour la rigueur de l’entraînement, la recherche du geste juste, l’émotion de la victoire, le plaisir d’en découdre avec soi-même ou avec l’adversaire. Ca crie, ça exulte, ça rit, ça explose. Ca sue, ça frappe, ça crache, ça doute et ça rebondit. Le coach est à la fois exigeant et bienveillant avec son poulain, comme pourrait l’être un père avec son fils parce que c’est bien ce qui transparaît ici, en filigrane, les notions de transmission et de paternité. Aux termes abscons des salles de sport et des reproches cruels, virils et sans concessions se succèdent des mots qui transpirent la passion, la tendresse et la générosité, 1 heure 23’14 » et 7 centièmes.