À partir d’une banale histoire de délinquance juvénile et de vandalisme scolaire qui aurait pu déboucher sur une description plus ou moins réaliste de la vie quotidienne des adolescents de la périphérie des grands centres urbains, nous nous retrouvons avec une oeuvre apocalyptique, dans la deuxième partie du film surtout, où des enfants au visage peinturluré à la manière des Indiens sur le sentier de la guerre, entrent, l’espace d’une nuit, en rébellion ouverte, les armes à la main, contre le monde adulte. Certains aspects du problème sont parfaitement bien vus : le développement de la consommation des drogues, l’attitude répressive de la police, la démission parentale. La musique du film (Cheap Trick, The Ramoes, The Cars) est excellente et démcntre, plus d’une vingtaine d’années après le Blackboard jungle de Richard BROOKS, que le rock reste toujours un formidable catalyseur de l’énergie juvénile.
VIOLENCE SUR LA VILLE
Distribution
De Jonathan KAPLAN / U.S.A., 1978 - Durée 1h35. Interdit aux moins de 18 ans.
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