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ORCHESTRE DES PAYS DE SAVOIE

La passion crépite, chavire avec ce nouveau programme de l’Orchestre des Pays de Savoie et de Bertrand Chamayou, l’un des pianistes actuels les plus brillants.

Aux côtés de Pieter-Jelle de Boer, Bertrand Chamayou a concocté un programme aux couleurs fantasmagoriques. Avec lumière et virtuosité, son clavier se pare des nuances de l’Arc-en-ciel de Ligeti, avant d’enchanter les Nuages gris et les orages de la Malédictionde Liszt. Deux chefs-d’œuvre du romantisme allemand concluent la soirée, la frissonnante Nuit transfigurée de Schönberg et l’exubérant Rondo à la Hongroise de Brahms. 

Soliste international incontournable, Bertrand Chamayou est un pianiste multiple, aussi bien chambriste que grand défenseur de la musique de notre temps. Reconnu pour ses performances à la fois virtuoses, imaginatives, et d’une beauté à couper le souffle, il est un interprète de premier plan de la musique française. Son vaste répertoire comprend des œuvres majeures de Ravel, Liszt et Messiaen. Le pianiste toulousain possède une profonde passion pour la musique nouvelle, ayant travaillé avec des compositeurs tels que Pierre Boulez, Henri Dutilleux, Michael Jarrell,…

Gyorgy Ligeti (1923-2006) – Etude pour piano, Arc-en-CielRamifications pour orchestre à cordes
Franz Liszt (1811-1886) – Nuage gris – Malédiction pour piano et cordes
Arnold Schönberg (1874-1951) – La nuit transfigurée, version pour orchestre à cordes

ORCHESTRE DES PAYS DE SAVOIE

Pour ce troisième rendez-vous de la saison, l’Orchestre des Pays de Savoie, dirigé par son nouveau directeur musical Pieter-Jelle de Boer, nous transporte au pays des songes. Mendelssohn, Fauré, Hersant, Haydn nous promettent fantaisies, malices, magies. Il était une fois…

Mendelssohn n’a que 17 ans lorsqu’il compose la célèbre Ouverture du Songe d’une nuit d’été, d’après la pièce de Shakespeare. D’un coup de baguette, une forêt enchantée naît sous nos yeux… Tout aussi magique, le Concerto Dreamtime de Philippe Hersant s’inspire du Temps du rêve, la cosmogonie des aborigènes d’Australie : dans certaines tribus, la musique serait en effet à l’origine du monde… La jeune et prometteuse flûtiste Joséphine Olech interprète l’exquise Fantaisie de Gabriel Fauré, l’un des joyaux de la musique de chambre. Fauré s’inspira librement ici de la pièce de Maurice Maeterlinck, Pelléas et Mélisande. Quant à sa Symphonie n°99, Haydn nous promet un feu d’artifice de malice et d’intelligence. Avec ses sonorités suspendues et ses lignes en apesanteur, le mouvement lent s’écoute comme un rêve… 

La flûtiste française Joséphine Olech, saluée par la presse pour son « élégance subtile » et sa « joie lumineuse », mène une carrière déjà très intense de soliste, chambriste et musicienne d’orchestre. Un talent exceptionnel porté par de nombreuses nominations (Flûte solo de l’Orchestre philharmonique de Rotterdam en 2017, Révélation Classique 2018 de l’Adami, Victoires de la Musique classique 2018) et un premier prix du Concours international Carl Nielsen en 2019.

PROGRAMME

Felix Mendelssohn (1809 – 1847)
Songe d’une nuit d’été, Ouverture, op. 21
Gabriel Fauré (1845 – 1924)
Fantaisie pour flûte et orchestre, op. 79
Philippe Hersant (1948 – )
Dreamtime, concerto pour flûte et orchestre
Joseph Haydn (1732 – 1809)
Symphonie n°99 en mi bémol majeur, Hob. I : 99

ORCHESTRE DES PAYS DE SAVOIE

Toute la joie exubérante et la mélancolie enchanteresse d’un Mozart pour ouvrir un programme riche en contrastes, que signe et dirige Pieter-Jelle de Boer, le nouveau directeur musical de l’orchestre savoyard. C’est aussi l’occasion de découvrir deux jeunes solistes talentueuses, Marie-Ange Nguci et Lucienne Renaudin Vary.  

Âgé de seulement seize ans, Mozart écrit trois lumineux Divertimenti pour orchestre à cordes à la suite de plusieurs séjours en Italie. Le premier, en ré majeur, donne à entendre en miniature toute la palette expressive du génie Mozart, entre joie exubérante et mélancolie enchanteresse. En 1933, le jeune Chostakovitch lance un grand éclat de rire sonore avec son Concerto pour piano n°1. La pièce, qui fait résonner la trompette quasiment au même niveau que le clavier, est un cocktail passablement euphorisant : énergie, humour et rythmes accélérés dignes du cinéma muet… C’est l’une des musiques les plus radieuses du compositeur russe. Ce chemin lumineux culmine à la toute fin de la Symphonie n°2 de Honegger. Écrite durant les heures les plus sombres de l’Occupation, l’œuvre s’achève, à la trompette, par un choral d’une grande puissance, clamant l’espérance d’un printemps libérateur, inexorable. 

Pianiste, organiste et compositeur d’origine néerlandaise, Pieter-Jelle de Boer est un musicien complet et raffiné. Après avoir travaillé avec de nombreuses formations nationales, notamment l’Orchestre National de France, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, l’Orchestre Régional Avignon-Provence, il devient en septembre 2021 le Directeur musical de l’Orchestre des Pays de Savoie, succédant ainsi à Nicolas Chalvin.  

NOUVELLE DISTRIBUTION

Le pianiste Roger Muraro, souffrant d’une tendinite, a été contraint de renoncer à ce concert Aurores. Le binôme musical qu’il formait avec le trompettiste Romain Leleu pour interpréter ce concert est donc remplacé. Deux jeunes prodiges majeures de la scène française, Marie-Ange Nguci au piano et Lucienne Renaudin Vary à la trompette assureront la relève. Etoiles montantes de la musique classique, Marie-Ange Nguci et Lucienne Renaudin Vary ont reçu de nombreuses et prestigieuses distinctions. Les deux artistes ont déjà eu l’occasion de partager la scène, notamment lors du concert d’ouverture de saison de l’Orchestre de chambre de Paris, donné au Théâtre des Champs Elysées en septembre 2021. Réunies à nouveau pour ce concert Aurores, les deux musiciennes promettent de nous offrir un somptueux concert, en toute complicité et virtuosité.

PROGRAMME

Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791)
Divertimento en ré majeur, K.136
Dimitri Chostakovitch (1906 – 1975)
Concerto n°1 pour piano, trompette et cordes en ut mineur, op. 35
Arthur Honegger (1892 – 1955) 
Symphonie n°2

Ondin et la Petite Sirène

Dans quel monde la Petite Sirène vivrait-elle aujourd’hui ? Sans doute un monde submergé de plastique, de pollution. Accompagné par l’Orchestre des Pays de Savoie, ce conte musical projette les enfants dans un monde onirique, une odyssée drôle et tendre où poissons, humains, sirène et sorcière cherchent à libérer les océans du Septième Continent. 

Après des années d’errance, la Petite Sirène est de retour dans son palais. Son royaume est en ruine, déserté par le peuple de la mer, dévasté par les déchets toxiques et le plastique. Un royaume sous l’emprise de la sorcière Mami Wata et de son empire, le Septième Continent… Désespérée, la Petite Sirène lance une bouteille à la mer que le jeune Ondin repêche. Il y découvre une lettre, et ces quelques mots : « Sauve-nous, Ondin, j’ai confiance en toi. » Il plonge sans hésiter dans l’aventure et tentera de délivrer la Petite Sirène et les océans du continent de plastique. Mais pourra-t-il y parvenir seul ? Librement inspiré de la fable d’Andersen, ce conte offre un voyage musical et une histoire drôle et émouvante, tout en alertant sur l’urgence de débarrasser les mers de la pollution. 

Orchestre des Pays de Savoie / Anne Gastinel / Marie-Josèphe Jude / Christian Rivet

Pour l’ultime concert de Nicolas Chalvin, en tant que directeur musical de l’Orchestre des Pays de Savoie, voilà un programme de haute volée pour ce Concert du Jubilé. Avec la participation de trois solistes accomplis, audacieux. 

Anne Gastinel, artiste complète aux talents multiples, l’une des plus dignes héritières de la prestigieuse école française de violoncelle. La pianiste Marie-Josèphe Jude, interprète fougueuse de Brahms, excelle aussi bien dans le répertoire classique que contemporain. Guitariste, luthiste, compositeur, chef d’orchestre, Christian Rivet réinvente la guitare classique sur instruments anciens et modernes.

Le Concerto pour violoncelle n°1 est l’une des œuvres les plus populaires de Saint-Saëns. Alliant légèreté et profondeur, la partition soliste ravit par ses merveilleuses mélodies. Le programme nous guide ensuite vers les rives du romantisme musical avec le chevaleresque Konzertstück de Weber et la belle Symphonie Italienne de Mendelssohn. Dans cette seconde œuvre, le compositeur fait revivre le charme du soleil italien grâce à d’irrésistibles danses, comme la tarentelle et la saltarelle. Le guitariste Christian Rivet conclut ce concert avec une création très attendue, ainsi que le poétique Awakening de Toshio Hosokawa, où la guitare s’ouvre comme une fleur de lotus sur un lac matinal…

Camille Saint-Saens (1835 – 1921) Concerto pour violoncelle n°1 en la mineur, op. 33
Carl Maria Von Weber (1786 – 1826) Konzertstück, op. 79
Felix Mendelssohn (1809 – 1847) Symphonie Italienne n° 4 en la majeur, op. 90, 
Toshio Hosokawa (1955 – …) Voyage IX Awakening 

Orchestre des Pays de Savoie / Boris Brovtsyn – ANNULÉ

Le Concerto pour violon de Beethoven débute par une audace extraordinaire : cinq coups de timbales dont le rythme contamine l’ensemble des instruments, jusqu’à l’irrésistible refrain du Rondo final. Brillant représentant de l’école russe du violon, Boris Brovtsyn interprète l’étincelante partie soliste. On retrouve cette même énergie dans Infinite Strings du compositeur anglo-japonais Dai Fujikura, qui se déploie à la manière d’une forêt proliférante… Quant à la Symphonie n°3 de Schubert, elle s’enracine dans la tradition musicale transmise par les illustres Haydn, Mozart et Beethoven, et nous fait déjà entendre la voix inimitable d’un compositeur âgé alors de seulement 18 ans…

Formé à Moscou et à Londres, Boris Brovtsyn conquit l’auditoire par une sonorité ronde et lumineuse, et par la qualité de son style : sens de la mélodie, éloquence et maîtrise technique. A la fois soliste et musicien de chambre, il signe un répertoire comprenant plus de cinquante concertos et une centaine d’œuvres dont certaines créations mondiales. 

Ludwig Van Beethoven (1770-1827) Concerto pour violon en ré mineur, op. 61
Dai Fujikura (1977 – ) Infinite Strings
Franz Schubert (1797-1828) Symphonie n°3 en ré majeur, D200

Orchestre des Pays de Savoie / Jean-Guihen Queyras

Le paysage musical français est constitué de personnalités singulières dont le compositeur Tristan Murail, initiateur de l’école spectrale dont il est aujourd’hui l’un des représentants les plus illustres. L’Orchestre des Pays de Savoie a le privilège de pouvoir l’accueillir ces deux prochaines saisons en tant que « compositeur en résidence ». C’est à ce titre que l’orchestre savoyard lui passe commande, avec le Münchener Kammerorchester, d’un concerto pour violoncelle, un pendant au 2ème concerto de Joseph Haydn, composé spécialement pour le violoncelliste Jean-Guihen Queyras, l’un des plus grands interprètes de la musique de notre temps. Le programme se clôture avec la 40e Symphonie de Mozart, un grand « classique ». 

Joseph Haydn (1732-1809) Concerto pour violoncelle n°2 en ré majeur, Hob.Vllb:2
Tristan Murail (1947- ) Concerto pour violoncelle, création 2019 (commande de l’Orchestre des Pays de Savoie et du Münchener Kammerorchester) 
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Symphonie n°40 en sol mineur K550

Orchestre des Pays de Savoie / Pierre-André Valade

L’écrivain Stendhal a théorisé le choc, à la fois imperceptible et infiniment poétique, que peut apporter l’art, surtout celui venu d’Italie. Ce programme nous invite à vivre une expérience inédite, aussi immersive qu’envoûtante, en puisant chez Gesualdo, l’un des maîtres incontournables de la Renaissance italienne, puis chez trois compositeurs qui se nourrissent de cet imaginaire, toute une série d’images, parfois aussi douces qu’extravagantes. La pièce de Stefano Gervasoni est la seule déjà « dite », les deux autres seront en création sous la direction de Pierre-André Valade. Samuel Sighicelli explore la dimension spatiale du son, tandis que Daniele Ghisi, en complicité avec le vidéaste Boris Labbé, s’inspire directement de cette cosmogonie de la Renaissance, ainsi que du livre d’Hénoch sur la chute des anges rebelles. 

Carlo Gesualdo (1566-1613) – Madrigal 1 (arrangement pour orchestre de chambre), Madrigal 2, Madrigal 3
Stefano Gervasoni (1962- ) – Un leggero ritorno di cielo
Daniele Ghisi (1984- ) / Boris Labbé (1987- ) – La Chute, création 2018 (commandede l’Orchestre des Pays de Savoie)
Samuel Sighicelli (1972- ) – Nouvelle œuvre, création 2018 (commandede l’Orchestre des Pays de Savoie)

Orchestre des Pays de Savoie

Edoardo Torbianelli est l’une des figures centrales de la génération des jeunes claviéristes romantiques. Distingué par un Diapason d’Or au palmarès 2017, il joue ce soir sur un très beau piano Pleyel 1842, l’instrument même dont se servit Frédéric Chopin lors de la création de son concerto en fa mineur… Dans un même esprit de reconquête de ce répertoire que l’on croyait trop bien connaître, la toute récente révélation lyrique des Victoires de la musique, Eva Zaïcik, se joint à lui pour un cycle de mélodies. À la richesse retrouvée, moins formatée, des sonorités romantiques, ces artistes ajoutent un sens retrouvé, en l’occurrence l’influence oubliée de l’opéra et du bel canto sur l’œuvre de Chopin. Voilà que l’Orchestre des Pays de Savoie reprend pour l’occasion la dimension nomade qui permettait jadis aux solistes de visiter l’Europe naissante.  

François-Adrien Boieldieu (1775-1834) La Dame blanche : Ouverture
Vincenzo Bellini (1801-1835) Norma : air d’Adalgisa « Sgombra è la sacra selva… »
Frédéric Chopin (1810-1849) Mélodie Rondo Cracovia en fa mineur op. 14Concerto n°2 en fa mineur op. 21
Gioacchino Rossini (1792-1868) Air d’Angelina, extrait de la Cenerentola « Nacqui all’ affanno… Non più mesta »

Orchestre des Pays de Savoie / Nicholas Angelich

Nicolas Chalvin et les musiciens de l’Orchestre des Pays de Savoie amorcent le cycle des concertos pour piano de Mozart par celui que ce dernier créa lui-même en 1791. Ce fut d’ailleurs son ultime concerto. Le soliste Nicholas Angelich, révélé par ses admirables interprétations des grands concertos romantiques, ne pouvait qu’être de la régalante partie. Deux œuvres empreintes d’une subtile mélancolie encadrent ce 27e concerto prodigieux d’ambiguïté entre larmes, rêves et sourires. En ouverture, le Ländler élégiaque de Wolfgang Rihm déploie somptueusement les sonorités des cordes, illustrant l’art de ce compositeur prolifique (400 œuvres !). L’altiste et quartettiste d’exception Rudolf Barshaï fonda le premier orchestre de chambre d’URSS, qu’il dirigea brillamment jusqu’à son émigration. Il réalisa pour son ensemble de remarquables transcriptions – notamment des quatuors de son proche ami Chostakovitch, telle la Symphonie de chambre opus 73a qui conclut le programme, décuplant même les qualités du 3e quatuor.

Wolfgang Rihm (1952- ) Ländler
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Concerto n°27 en si bémol majeur K. 595
Dmitri Chostakovitch (1906-1975) Symphonie de chambre opus 73a, version de Rudolph Barshaï