Térez Montcalm, c’est d’abord une voix : fêlée, voilée, sensuelle, puissante et fragile. Unique. Auteur, compositeur et interprète, la musicienne québécoise se fait d’abord repérer par un répertoire pop-rock. Mais le jazz s’impose très vite. La sortie chez Dreyfus en 2006 de son album Voodoo est un triomphe dans la Belle Province et la fera rejoindre la fine fleur des musiciens de jazz nord-américain. Elle chante aussi bien en anglais qu’en français ses propres titres comme les standards populaires qu’elle réinterprète toujours de manière très personnelle. Elle rêvait depuis longtemps de faire un album de jazz qui « explore le répertoire français ».
Fin 2015 sort son dernier opus, Quand on s’aime. Un disque de reprises plein de swing où sa voix si particulière revisite, dans des ambiances jazzy ou bossa, des chansons françaises qui ont fait le tour du monde : L’amour, c’est comme un jour (Aznavour), Quand on s’aime (Legrand), la Belle Vie (Distel), Que reste t-il de nos amours (Trenet), entre autres tubes de Montand, Nougaro, Prévert, etc. Mais pas une once de nostalgie paresseuse dans ce concert annoncé. Avec une énergie contagieuse, Térez Montcalm sait ce que scène veut dire…