Trois comédies de Molière à l’affiche de ces trois jours. Vous pouvez choisir d’en voir deux ou trois dans une même soirée : Le 20 novembre à 19h30 : Sganarelle ou le Cocu imaginaire et Les Précieuses ridicules, le 21 novembre à 19h30 : L’Ecole des maris et Les Précieuses ridicules, le 22 novembre à 19h30 : Sganarelle ou le Cocu imaginaire, L’Ecole des maris et Les Précieuses ridicules.
Voilà longtemps que le Théâtre National Populaire, institution emblématique de la décentralisation théâtrale, n’était pas que le venu à Thonon. L’illustre Jean Vilar disait en février 1954 qu’une comédie-farce est une œuvre extrêmement difficile à régler, a régir et à jouer du fait même que le « gros », « l’énorme », l’invraisemblable doit paraître vraissemblable. (…). Oui, je crois que dans la farce, le comédien doit coller à l’objet, jouer réel, objectif. Ne pas se perdre – ou se faire valoir dans les détails. Le « gag » dans Molière, c’est la réplique elle-même et rien d’autre, c’est-à-dire : son sens, sa drôlerie, le ton. Ajouter à cela est dangereux.
C’est à cet exercice que s’est essayé le metteur en scène Christian Schiaretti, directeur du Théâtre National Populaire de Villeurbanne, entouré de dix jeunes comédiens dont plusieurs issus de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT). Pour présenter ces trois farces de Molière, il a imaginé un théâtre de tréteaux qui préserve l’esprit de troupe et les codes de la farce. Jouées en costumes d’époque, ces trois pièces écrites entre 1759 et 1761 abondent de quiproquos, de jeux de mots, de poltronneries et d’humour.
Soirée Molière
Distribution
Théâtre National Populaire Texte : Molière Mise en scène : Christian Schiaretti Avec : Laurence Besson, Olivier Borie, Jeanne Brouaye, Damien Gouy, Xavier Legrand, David Mambouch, Clément Morinière, Jérôme Quintard, Julien Tiphaine, Clémentine Verdier |