Pour cette soirée consacrée aux romantiques Mendelssohn, Chopin et Weinberg, Nicolas Chalvin a convié le talentueux pianiste d’origine lyonnaise Roger Muraro. Si celui-ci a débuté son apprentissage musical par le saxophone, c’est rapidement vers le piano qu’il s’est tourné. A 19 ans, il fait la connaissance d’Olivier Messiaen et s’impose très tôt comme l’un des interprètes majeurs du compositeur français auquel il s’identifie totalement. Doté d’une technique éblouissante, son jeu se met toujours au service de la poésie et de la sincérité. Son art à la fois onirique et lucide, imaginatif et rigoureux, s’applique tout autant à Ravel ou Debussy qu’à Beethoven, Chopin ou Schumann dont il sait dégager l’émotion, les couleurs, le romantisme à fleur de peau et les ambiances sonores. Accueilli en récital dans les plus grandes salles du monde, il collabore avec des chefs d’orchestre de renom et les plus prestigieuses formations. Eclectique, ouvert sur un monde musical sans frontière, son altruisme apporte ce supplément d’âme hérité d’Yves Nat et d’Alfred Cortot, maîtres romantiques du clavier dont il se sent artistiquement proche.
Félix Mendelssohn (1809-1847) / Symphonie n°10 en si mineur (1823)
Frédéric Chopin (1810-1849) / Concerto pour piano n°2 en fa mineur, opus 21, version pour cordes (1829)
Mieczyslaw Weinberg (1919-1996) / Symphonie de chambre n°1 opus 145 (1986)