C’est l’un des ensembles hongrois les plus reconnus sur la scène internationale. Fondé en 1963, l’Orchestre de Chambre Franz Liszt est aujourd’hui un acteur exceptionnel de la vie musicale en Hongrie et demeure sans conteste, à plus de 55 ans de carrière, l’un des représentants les plus talentueux de la musique de chambre. Sur tous les continents, sur toutes les scènes, il fait résonner cette fameuse tradition hongroise de musique pour cordes. Les distinctions comme le nombre impressionnant de disques enregistrés, près de 200, témoignent de l’enthousiasme, de la ferveur d’un public conquis. L’orchestre s’est produit avec les plus grands solistes, de Maurice André à Mstislav Rostropovitch, de Jean-Pierre Rampal à Isaac Stern, Emmanuel Pahud, Steven Isserlis. Son répertoire comprend l’ensemble de la littérature de musique de chambre, allant de Monteverdi à Bach, Mozart, jusqu’à Béla Bartók et quelques autres contemporains. La formation de 16 musiciens n’a pas de chef d’orchestre, mais travaille sous la direction du premier violon, Péter Tfirst.
Hélène Dautry commence sa formation musicale par le piano, mais très vite, à l’âge de 15 ans, sa curiosité puis sa passion la consacrent au violoncelle. C’est l’instrument qui la mènera vers une très belle carrière. Lauréate de l’Académie Internationale Maurice Ravel, elle est invitée à jouer au sein de nombreuses formations. Elle ne manque pas de collaborations intenses : violoncelle solo de l’Orchestre de Chambre Jean-François Paillard pendant plus de douze ans, soliste de l’Orchestre de Besançon pendant dix ans, membre du Geister Trio et du Trio Léonore. Hélène Dautry est professeur au Conservatoire à rayonnement régional et à l’Ecole Normale de Musique de Paris, au Royal College of Music de Londres. Elle vient d’enregistrer un disque avec le pianiste Bruno Rigutto : œuvres de Franck, Schumann, Debussy.
Joseph Haydn (1732-1809) Symphonie en mi mineur, « Trauer », n°44
Luigi Boccherini (1743-1805) concerto en sol majeur N 480
Max Bruch (1838-1920) Kol Nidrei op. 47
Franz Schubert (1797-1828) Symphonie n°5 en si b majeur