21h : ROOTS ROCK REGGAE
De Jeremy MARRE / Grande-Bretagne, 1977 / Durée : 52 minutes
Le Reggae, c’est le rock jamaïcain, chaleureux et syncopé, que le public français a enfin – découvert ,» avec le succès de Bob Marley et de ses Wailers. Mais ces derniers ne sont qu’un aspect d’une réalité musicale extraordinairement riche pour une île à peine un tiers plus grande que la Corse. – Ici, la réalité d’un petit pays qui lutte pour devenir vrai-ment indépendant et pouvoir sortir du sous-développement producteur de ghettos et de misère rurale, la visualisation de l’étroite liaison existant entre une forme d’expression populaire, le reggae et la vie sociale et politique, aspects religieux, aspects plus directement politiques avec la visite du Premier Ministre Michael Manley dans les ghettos, aspects commerciaux avec l’introduction dans l’industrie du disque jamaïcaine.
Denis Constant
Mais c’est dans sa description du monde musical de Kingstone proprement dit que Roots ROCK Reggae est une incontestable réussite (tout au plus peut-on regretter de ne pas entendre intégralement plus de chansons). C’est un passionnant défilé de certains des plus intéressants musiciens de l’île, bien que souvent fort peu connus en Europe. On y retrouve Jimmy Cliff en studio interprétant Wanted Man – et un mediey effréné où défilent « Hard Road to Travel », « The Harder they come You can get in Limbo » et d’autres… Sur scène le film présente quatre des vedettes les plus populaires auprès du public jamaïcain mais dont la réputa-tion n’a guère encore touché la France. Fait intéressant : tous les quatre, à des degrés divers, s’avèrent meilleurs dans ce contexte que sur les disques qu’on connaît ici (il s’agit de U. Roy, Mighty Diamonds, Ras Michael et Sons of negus, et les Inner Circle).
Hervé Muller
22h15 : BUGSY MALONE, Comédie musicale
De Nan PARKER (Grande-Bretagne 1976) Durée : 1h30
New York, fin des années 20, un homme traqué fuit, s’en-gouffre dans une impasse pour semer ses poursuivants. Trop tard, 4 mitraillettes entrent en action. Roxy Robinson s’écroule sous une volée de tartes à la crème… Fat Sam reconnaît dans ce forfait la signature de son rival Dandy Dan. Quelques instants plus tard, son propre – Speakeasy » est envahi par les émissaires de Dandy qui aspergent la clientèle affolée. La Guerre des Gangs a repris…
CRITIQUES :
Bugsy Malone fait coup double ! Joué par des enfants, il s’adresse éga!ement aux adultes ».
J. Pradeau (Femmes d’Aujourd’hui)
Tout l’univers des meilleures séries noires du cinéma sur un ton délicieusement parodique -.
R. Chazal (France Soir)
Quand ils chantent, ils chantent bien et pour les claquettes ils peuvent en remontrer à tous les iringards qui viennent se trémousser sur nos écrans de télévision.
Pérez (Charlie Hebdo)
Techniquement, la réussite est parfaite : rythme, numéros musicaux, humour des scènes.
F. Forestier (L’Express)
Tout baigne dans la plus joviale. bonne humeur… Bugsy Malone n’est pas destiné qu’aux enfants.
O. Grand (Cosmopolitain)
Minuit : LE MAGICIEN D’OZ
De Victor FLEMING / U.S.A., 1939 / 1h30
Ce film réjouissant que nous devons à Victor F:eming, par ailleurs réalisateur de Autant en emporte le vent, est certainement une des oeuvres les plus féeriques qui soit et une très grande réussite de la comédie musicale américaine.
Ceux qui verront Le Magicien d’Oz n’oublieront pas les aventures fantastiques de Judy Garland ni son interprétation de Somewhere over the rainbow qui est un des plus merveilleux moments musicaux de ce film en « technicolor ».
NUIT DU FILM MUSICAL
Distribution
Comédie musicale de FEHER et TRENDALL Grande-Bretagne, 1937 / 2 heures |