Scène de nativité dans une famille pauvre du Brésil déshérité. Dès sa naissance, Macunaïma (le préfixe « Ma » signifie malheur), manifeste un goût pervers pour la paresse, l’égoïsme et l’obsession sexuelle. Sa famille ne parvient pas à s’en débarrasser. Jusqu’au jour où, transformé en blanc (alors qu’il était un noir très, très, très vilain… ), par les vertus magiques d’une eau brusquement jaillie du sol, il part à la ville avec ses frères… Son adaptation est difficile car, au début, il n’arrive pas à distinguer les gens des machines. Il fait la rencontre de Cy la guerrière, et passe son temps entre l’épuisement des exploits sexuels et sa flemme naturelle. Après la mort de Cy, et de son bébé (réplique exacte de Macunaima noir), il part à la recherche du talisman qui porte bonheur.
Cela le conduit dans l’entourage du « Géant » et de sa famille, parfaits représentants de l’opulence aristocratique, et qui pratiquent l’anthropophagie. Mais c’est le mangeur qui sera mangé…
Après maintes aventures cocasses, bêtes et méchantes, Macunaima sera dévoré par une ravissante naïade nue. C’est la fin de notre héros.
La Saison cinématographique 1970
Macunaïma
Distribution
De Joaquim Pedro de Andrade Origine : Brésil. Année 1969 Durée : 1 h 42 |