L’insatiable K

Distribution

Compagnie La Saillie
Texte : Franz Kafka
Mise en scène : Pascal Mengelle
Conception et jeu : Pascal Mengelle
Images et dispositif informatique : Lionel Palun
Musique et dispositif informatique : Clément Burlet Parendel
Lumières et régie générale : Frédéric Soria
Régisseur suppléant : Sylvain Audemar
Costumes : Emmanuelle Besson
Maquillages : Catherine Gargat

Résumé

Voilà un spectacle étonnant, qui va ndi’tre sur le plateau de l’Espace Maurice Novarina : l’adaptation au théôtre du Procès de Franz Kafka. Chef d’œuvre de la littérature de la première partie du 208 siècle ; œuvre qui a fasciné romanciers, cinéastes, psychanalystes et metteurs en scène. Oeuvre labyrinthique propice à mille lectures, interprétations, projections de notre propre univers dans celui de Franz Kafka.

Sans aucune raison apparente, K, un homme célibataire et fondé de pouvoir dans une grande banque, est arrêté chez lui à son réveil. Bien que se sachant innocent, il se trouve pris dans l’engrenage de la manipulation et dans l’ambiguïté du respect de la loi. Car en fait, bien que présumé coupable et surveillé, il est laissé en liberté. C’est pour intensifier cette impression de cauchemar que Pascal Mengelle a souhaité jouer tous les personnages dans un espace scénique intrigant ; une façon pour K de ne pas pouvoir sortir du labyrinthe de la réalité et du rêve. Où qu’il se tourne, face à quiconque il se tienne, il ne voit que lui, lui, encore et toujours lui. Sentiment renforcé par les images vidéo ou les caméras filmant en direct. Victime et bourreau tout à la fois, il est pris dans un engrenage que rien ne semble pouvoir arrêter.
Sans jamais se départir de l’humour dévastateur et satirique du texte de Kafka, Pascal Mengelle questionne, comme l’auteur le fit en son temps, nos responsabilités face aux systèmes, nos sentiments d’impuissance, nos réactions face au pouvoir.

Pour servir le texte de Franz Kafka, Pascal Mengelle a inventé une scénographie étonnante : passerelle métallique et grand cyclo (écran rond) où défilent les images. Espaces (photo ou décor) labyrinthiques, espaces infinis où l’on se perd au propre comme au figuré. Comme pour le Van Gogh, l’acteur-démiurge-metteur en scène bâtit un univers visuel et sonore parfaitement cohérent avec le rêve (éveillé ?) de Joseph K.

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Compagnie La Saillie<br> Texte : Franz Kafka <br> Mise en scène : Pascal Mengelle <br> Conception et jeu : Pascal Mengelle <br> Images et dispositif informatique : Lionel Palun <br> Musique et dispositif informatique : Clément Burlet Parendel <br> Lumières et régie générale : Frédéric Soria <br> Régisseur suppléant : Sylvain Audemar <br> Costumes : Emmanuelle Besson <br> Maquillages : Catherine Gargat L'insatiable K