Le pianiste Pascal Amoyel rend un hommage touchant à l’interprète que fut György Cziffra et dont il eut la très grande chance d’être l’élève. Il débute le spectacle par son propre rôle, se glisse dans la peau de son professeur, replonge dans sa première rencontre avec le maître à l’âge de 13 ans et entraine le spectateur dans la vie incroyable de ce légendaire pianiste hongrois : l’enfant né dans les bidonvilles, jouant dans les cirques, le soldat évadé ou le pianiste de jazz qui enchantait les nuits de Budapest.
“ Un jour, la gardienne de mon immeuble m’annonça fièrement que le grand pianiste György Cziffra avait habité le même appartement que moi quelques mois auparavant. (…) Il s’occupait désormais d’une fondation qui aidait les jeunes musiciens. Insouciant, j’allai auditionner devant le Maître et lui interpréter… quelques unes de mes improvisations ! Il en fut touché, et se prit d’affection pour moi. Je réalise aujourd’hui le grand privilège qu’il m’accorda. Cet homme, qui avait connu les pires souffrances, paraissait jouer sa vie à travers la musique. (…) Ses concerts faisaient délirer les foules. Ses dons étaient tellement inconcevables qu’ils lui valurent les surnoms de « réincarnation de Franz Liszt »,
« interprète aux moyens paranormauxi», « pianiste aux 50 doigts »… (…) En adaptant son incroyable et bouleversante histoire, je souhaite marcher sur les pas de ce pianiste hors norme qui reste l’une des figures les plus nobles de l’histoire de la musique. “ Pascal Amoyel
Liszt / Invocation (extrait)
Schumann / Scène d’enfants Op. 15 « Gens et pays étrangers »
Scriabine / Etude Op. 8 n°12 en ré mineur
Liszt / Funérailles (extrait)
Khatchatourian / Danse du sabre d’après une transcription de G. Cziffra
Grief / Le carillon de Chérence (5e mouvement de la Sonate pour piano n°22)
Gershwin / Improvisation sur The man I love
Ellington / Solitude, transcription de Pascal Amoyel
Liszt / 3e consolation Rhapsodie hongroise n°2
Improvisations de Pascal Amoyel