Jean-Claude Gallotta se souvient de ses débuts de danseur à New York avec Le Jour se rêve, nouvelle création intense où les corps magnifient les troubles solaires de la nature et les lumières des grandes villes, puis livrent une vision folle de l’avenir dans une comédie musicale effrénée.
Voilà 50 ans que le danseur et chorégraphe Jean-Claude Gallotta ouvre sa danse aux autres arts de la création : cinéma, vidéo, littérature, musique classique, pop-rock… Son répertoire de 80 chorégraphies est un repère, une mémoire inspirante, vivifiante pour de nombreux artistes et spectateurs. Avec Le Jour se rêve, il se souvient de sa rencontre à Manhattan, dans les années 70, avec l’influent chorégraphe Merce Cunningham. Il y découvre l’univers de la Postmodern Dance. Aujourd’hui, Gallotta renoue avec la forme chorégraphique de ses débuts et recrée cette danse de l’instant présent où le seul mouvement est lui-même expression. Solos, duos, trios, quatuors, mouvements collectifs enfièvrent la chorégraphie par des moments de transe et des instants de douceur où les corps fragmentent l’espace. Telle est la gestuelle libre et foncièrement joyeuse de Jean-Claude Gallotta.
Une synchronisation parfaite des corps, des allures, des rythmes. L’effet de meute, les duos, les quatuors prennent aux tripes du spectateur. L’ensemble est réellement magistral. Renversant. – Nathalie Waroux, La Voix du Nord