Il y a longtemps que nous n’avions pas reçu la chorégraphe Maryse Delente et ses créations féminines et sensuelles. Depuis Mariana, cette grande artiste dont le travail peut évoquer celui de Martha Graham, n’a cessé de créer des territoires intimes et d’explorer le lyrisme du geste, la lumière et la matière. Dans La Cloche de verre, elle a choisi de s’attacher à l’évanescence de l’eau, à la déformation des images vues à travers le prisme du verre et à la transparence qui estompe les frontières entre le dedans et le dehors, entre le réel et l’imaginaire, entre le noir et le blanc, entre le dire et le taire.
Conçue d’après le livre de la poétesse américaine Sylvia Plath, La Cloche de verre s’interroge sur la force des émotions et leurs conséquences. » Lorsque j’ai rencontré l’univers de cet écrivain née en 1932 et décédée en 1963, confie Maryse Delente, j’ai immédiatement eu la sensation de la connanre depuis toujours. Les mots qu’elle utilise pour tenter d’exorciser les émotions qui la submergent comme des tornades ont déclenché en moi les images qui ont nourri cette création. «
La Cloche de verre
Distribution
Compagnie Maryse Delente Chorégraphie : Maryse Delente Avec : Virginie Barjonnet, Charlotte Chobillon, Aya Jonas, Emma Leduc-Ongay, Elodie Sardou Costumes : Emmanuelle Tabailloux Lumières : Sébastien Lefèvre Vidéo : Stéphane Broc Musique : Henry Gorecki, Symphonie n °3 Régie générale : Thierry Varenne |