W. HAS, réalisateur du MANUSCRIT TROUVÉ À SARAGOSSE, s’inspire cette fois de textes de Bruno Schulz écrivain juif polonais fusillé par les Allemands.
LA CLEPSYDRE est, dans sa forme, un conte de fées vénéneuses un peu construit comme « Alice au Pays des Merveilles » mais la mémoire et le regard du héros Jozef sont emprisonnés. A la recherche de son père à travers les ruines d’un sanatorium, Jozef est sans cesse précipité du présent absurde dans son passé immédiat, mais cette quête reste vaine : le temps est bien perdu…
Film énigmatique par excellence, qu’il importe d’appréhender en dehors de toute idée préconçue, de références politiques ou culturelles quelconques, véritablement météorique, LA CLEPSYDRE fait partie de ces œuvres qui vous envoûtent, vous habitent et ne vous lâchent plus.