Arrivé à Paris en mai 1968, Juan Carlos Cáceres, artiste argentin aux talents pluriels – chanteur, compositeur, pianiste, tromboniste mais aussi plasticien et conférencier – révèle aux soirées parisiennes du début des années 70 toute l’âme et la fièvre du tango. Après avoir exploré les origines africaines de cette musique, les notes piquées, les compositions suspendues, Juan Carlos Cáceres dévoile et arrache à l’oubli les liens qui unissent le tango et le jazz. Gotanswing fait l’esprit de Buenos Aires de l’entre-deux-guerres, une ville européenne moderne perdue au sud de l’Amérique australe. Là-bas, le champagne coulait à flots, on vivait dans l’insouciance d’un monde avant la catastrophe, le tango et le jazz se partageaient la scène des hôtels et cabarets de luxe avec des femmes élégantes et des voyous en smoking. On y écoutait les airs de Ragtime de Scott Joplin et des musiciens noirs tels qu’Harold Phillips, Jelly Roll Morton…
Juan Carlos Cáceres
Gotanswing
Distribution
Juan-Carlos Cáceres : piano acoustique, trombone et voix Didier Schmitt : contrebasse et banjo Frédéric Truet : saxo, clarinette et flûtes Guillermo Venturino : percussions |