Quelques jours avant son concert parisien à La Cigale, le trompettiste Ibrahim Maalouf enflammera notre scène. De son enfance nomade, passée entre son Liban natal et la France où, il s’est réfugié par la suite, Ibrahim Maalouf garde un goût certain du voyage et de la découverte. Dix ans après ses débuts, ce jeune trentenaire, poursuit sa quête d’une musique qui lui ressemble, à la fois enracinée dans la tradition jazz et arabe et tournée vers la modernité, avec des apports rock, électro, hip-hop et latino. Après avoir été sollicité par de grands artistes, de Sting à Mathieu Chedid en passant par Lhasa de Sela, Jeanne Cherhal, Arthur H, Vanessa Paradis, il révèle depuis quelques années tout son talent dans une carrière solo exemplaire.
Avec Diagnostic, il clôt un triptyque initié avec ses précédents disques Diasporas et Diachnronism. Dans chacun des titres dédiés à l’un des siens et une trompette plus que jamais gorgée d’émotion, il nous permet de feuilleter une sorte d’album de famille, et de l’accompagner en voyage, des Balkans à Cuba pour finir à Beyrouth.
Première partie : Isabel Sörling. Une personnalité très affirmée et une voix envoûtante ; , jeune artiste suédoise, fait partie de ces chanteuses identifiables dès la première note. Repérée par Ibrahim Maalouf en 2010 dans un club de jazz parisien, elle lui propose un répertoire de chansons au folk épuré, qu’il peaufine et réarrange, avant de l’inciter à assurer les premières parties de ses concerts.