Hinterland : la compagnie La Mandarine Blanche revendique des créations proches de la poésie tant dans le choix des textes, toujours contemporains, que dans les images véhiculées et les passerelles établies avec la musique, les arts circassiens ou la danse. Choisir de mettre en scène des auteurs qui questionnent l’homme ou travers d’œuvres initiatiques, d’œuvres où l’humanité profonde se cache dans les plis des écritures, d’œuvres qui touchent à l’universel, aux questions de l’existence sont pour ces artistes autant de déclinaisons du questionnement métaphysique fondamental, celui du sens de la vie.
Hinterland : cinq adolescentes aux voix pures sont gardées par une femme à l’étrange sourire dont l’unique mission semble de les soustraire à tout contact extérieur. les jours et les nuits sont parfaitement réglés et les chants ponctuent les heures. Mais lorsque l’une de ces jeunes filles tombe en extase, la panique s’empare de la surveillante qui part en ville pour trouver de l’aide. Cet appel d’air et la venue de trois hommes sèment le désordre. Une évocation de la naissance du désir, du passage à l’âge adulte, de la négation du corps, et de la transgression de l’interdit. Une invitation à réfléchir aux conséquences de toute forme de conditionnement.
Hinterland
Distribution
Compagnie La Mandarine Blanche Texte : Virginie Barreteau Mise en scène : Alain Batis Avec : Raphaël Almosni – Le Médecin, Calypso Baquey – Sabine, Claude Barichasse – Le Policier, Jérémie Bédrune – L’Etudiant, Aurore Erguy – Madeleine, Camille Forgerit – Anne, Julie Piednoir – La Surveillante, Laetitia Poulalion – Catherine, Joséphine de Surmont – Joëlle Scénographie : Sandrine Lamblin Lumières : Jean-Louis Martineau assisté de Fanny Bruschi et Nicolas Gros Costumes : Jean-Bernard Scott en collaboration avec Sarah Chabrier Assistanat et Masques : Cécilia Delestre Création musicale : Cyriaque Bellot Assistante à la mise en scène : Cléo Ayasse-Senia |