Un divan, un piano et trois personnages loufoques pour un drame burlesque en plusieurs tableaux évoquant la solitude et les actes désespérés qu’elle engendre. « Est-ce qu’on ne pourrait pas s’aimer un peu » raconte l’histoire d’une série de personnages dont les destins n’arrivent pas à se croiser. C’est une course-poursuite éreintée et haletante entre des êtres meurtris et renfermés… Ils traversent la scène, devant un pianiste, lui-même seul et abandonné, ébahi, témoin silencieux et impuissant de notre vie quotidienne, devant la détresse des autres. Pour les personnages, tous les moyens sont bons pour sortir des filets de la solitude, du plus futile au plus tordu… Ainsi, leurs destinées dérapent littéralement et passent du rationnel banal et quotidien à l’absurde le plus débridé. Ce spectacle, mêlant comédie, clown, cirque et musique, croque la vie conjugale sous toutes ses pessimistes facettes avec une justesse et un humour corrosif qui n’échappent à personne. Du rire et de la tendresse. C’est savoureux… comme un puits d’amour !
Est-ce qu’on ne pourrait pas s’aimer un peu ?
Distribution
Théâtre Loyal du Trac De et avec Sandrine Hooge, Serge Bodart et Eric de Staercke Mise en scène : Jaco Van Dormael Régie et création lumière : Luc Jouniaux Une coproduction du Centre Culturel des Riches-Claires |