Accueil 2023

Archives

ENSEMBLE ORLANDO FRIBOURG

Réjouissons-nous de ce réconfortant concert de Noël. L’Ensemble Orlando fait scintiller ce programme baroque, composé de quelques œuvres sacrées, pour ce temps des fêtes.

L’Ensemble Orlando Fribourg est une référence sur la scène internationale depuis près de trente ans. Dirigée par son fondateur, le pianiste, chef d’orchestre et chef de chœur Laurent Gendre, cette formation suisse à géométrie variable se compose de dix à trente chanteuses et chanteurs, et se consacre au répertoire vocal de la Renaissance tout en élargissant son horizon musical au Baroque italien, allemand et anglais. Si l’ensemble signe des restitutions actuelles d’œuvres connues et moins connues, elle en conserve toute l’authenticité historique et stylistique de l’interprétation. L’ensemble collabore régulièrement avec des ensembles instrumentaux renommés tels que Concerto Palatino, La Cetra Basel, Les Cornets Noirs. Trente ans de passion commune, de nombreux concerts (en Europe comme en Russie) et d’enregistrements (parus sous le label Cascavelle) étoffent un parcours exemplaire. 

PRESSE
Rigueur, souplesse, humilité… Le geste de Laurent Gendre, toujours ample, toujours souple, indique son souci de faire respirer les voix. – Julian Sykes, Le Temps

Heinrich Schütz (1585-1672) Ein Kind ist uns geboren / Also hat Gott die Welt geliebt / Herr, auf dich traue ich
Claudio Monteverdi (1567-1643) Cantate Domino / Magnificat a 4
Johan Sebastien Bach (1685-1750) Jesu, meine Freude, BWV 227 / Lobet den Herrn, BWV 230
Francesco Cavalli (1602-1676) Alma redemptoris mater

Looking for Beethoven

Ludwig van Beethoven est sans doute le compositeur le plus joué au monde. Pourtant, il reste l’un des plus mal connus. Le pianiste, compositeur, auteur et comédien Pascal Amoyel part à sa rencontre et révèle le visage de l’homme, au-delà du mythe, dans une enquête minutieuse et palpitante au cœur de ses 32 Sonates pour piano. Ou comment, alors que la vie lui refusait la joie, Beethoven la créa lui-même dans sa musique pour en faire don à tous… L’écouterons-nous toujours de la même manière ?

« Un jour, je rassemblais sur mon piano ses 32 Sonates, véritables sonates-confessions dans lesquelles Beethoven indiqua qu’il y déposa toute sa vie. Ce ne fut alors pas seulement sa vie qui y surgit, mais l’univers tout entier… On pouvait à la fois y suivre tous les âges de l’Homme avec ses doutes, ses certitudes, ses espoirs, ses aspirations, mais aussi jusqu’à la description de la naissance du cosmos !.. J’y découvris un être léger, triste, calme, colérique, si loin de l’image figée qu’on m’en avait faite. Ce spectacle est l’aboutissement de l’enquête sur l’un des plus grands génies que le monde ait porté. Sa musique, universellement célébrée, cache un homme méconnu qui voulait par sa musique tracer une Voie pour l’Humanité. » Pascal Amoyel

Jean-Sébastien Bach (1685 – 1750) – Aria des Variations Goldberg, BWV988
Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791) – Fantaisie en ré mineur (extrait)
Franz Schubert (1797 – 1828) – Impromptu n°3, op. 90
Ludwig van Beethoven (1770 – 1827) – Sonates (extraits) op. 2/1, 2/2, 2/3, 7, 10/1, 10/2, 14 (2e mouvement), 27/1, 27/2, Clair de lune (1er et 3e mouvements), op. 31/2 La Tempête, op. 57 – Appassionata, op. 81a, Les Adieux, op. 101, 106 – Hammerklavier, op.109, 110, 111

Les Musiciens du Louvre

L’œuvre sacrée de Bach est monumentale. Cinq messes, parmi lesquelles la célèbre Messe en si mineur, autant de passions, et plus de 250 cantates sacrées. Dans les airs et les sinfonias de celles-ci, Bach déplie son imagination pour créer un univers riche et coloré. Mais c’est à son oncle, Johann Christoph, également compositeur, que l’on doit l’un des plus beaux lamentos de l’Allemagne du XVIIe siècle, Ach dass ich Wassers genug hätte. Le violoniste Thibault Noally et la mezzo-soprano Anne Sofie von Otter proposent un florilège d’airs et de sinfonias de cantates de Bach avec les Musiciens du Louvre.

Né en 1982, Thibault Noally commence ses études musicales avec Maurice Talvat, Yuko Mori et Irina Medvedeva. En 2000, il entre à la Royal Academy of Music de Londres. Depuis 2006, il est violon solo des Musiciens du Louvre.
Il collabore avec la violoncelliste Ophélie Gaillard au sein de l’Ensemble Pulcinella. Il est aussi soliste invité de l’orchestre Sinfonia Varsovia. Aux côtés de chanteurs de renom tels que Cecilia Bartoli, Anne Sofie von Otter, Philippe Jaroussky, il apparaît sur les scènes de Paris, Tokyo, Vienne, Berlin, Hong Kong, Amsterdam, Aix-en-Provence… Ses nombreux enregistrements discographiques sont publiés notamment par Deutsche Grammophon et Naïve. En 2013, il publie A violino solo, album consacré au répertoire baroque allemand pour violon seul. Il sort en novembre 2016, Venezia 1700, avec son ensemble Les Accents. Il dirige la saison dernière les solistes Vivica Genaux et Blandine Staskiewicz dans Airs pour Farinelli.

Anne Sofie von Otter commence tardivement ses études de chant à Stockholm, sa ville natale. Etudes qu’elle poursuit à la Guildhall School de Londres avec Vera Rozsa. Après une spécialisation dans le Lied auprès de Geoffrey Parsons et Erik Werba, elle rejoint en 1982 la troupe de l’Opéra de Bâle où elle se fait remarquer par son interprétation du rôle d’Octavian dans le Chevalier à la Rose de Richard Strauss. Anne Sofie von Otter se produit sur les plus grandes scènes internationales sous la direction de grands chefs d’orchestre : James Levine, John Eliot Gardiner, Marc Minkowski, Claudio Abbado, Pierre Boulez, Giuseppe Sinopoli… Chanteuse d’une grande flexibilité et au répertoire sans cesse évolutif, Anne Sofie von Otter est à la fois une interprète passionnée de musique ancienne et de chansons françaises (en 2013, son album Douce France est dédié à la mélodie et à la chanson française, de Debussy à Moustaki), et collabore avec diverses personnalités du monde musical, telles que Brad Mehldau et Elvis Costello. La diversité et la qualité de ses choix vocaux sont récompensés par de nombreux prixi: un Grammy Award, un Diapason d’Or, elle est élue Artiste de l’année en Angleterre en 1996 et chanteuse de l’année lors des prix Echo-Klassik d’Allemagne en 1995 et 2000.

Johann Sebastian BACH (1685 – 1750) Cantate Gott soll allein mein Herze haben, BWV 169 : sinfonia / Cantate Widerstehe doch der Sünde, BWV 54 : aria « Widerstehe doch der Sünde » / Cantate Allein zu dir, Herr Jesu Christ, BWV 33 : aria « Wie furchtsam wankten meine Schritte » / Cantate Am Abend aber desselbigen Sabbats, BWV 42 : sinfonia / Cantate Gott ist unsere Zuversicht, BWV 197 : aria « Schläfert allen Sorgenkummer in den Schlummer » / Cantate Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen, BWV 12 : sinfonia Cantate Wer mich liebet, der wird mein Wort halten, BWV 74 : aria « Nichts kann mich erretten »
Johann Christoph BACH (1642 – 1703) Cantate  Ach dass ich Wassers genug hätte 
Johann Sebastian BACH Concerto pour violon et hautbois en do mineur, BWV 1060 / Messe en si mineur, BWV 232 : Largo « Agnus Dei » / Cantate Geist und Seele wird verwirret, BWV 35 : Sinfonia

La Camerata du Léman / Patrice Fontanarosa

Célébrons la nouvelle année avec cette rencontre entre La Camerata du Léman et le violoniste Patrice Fontanarosa sur un répertoire de circonstance. 

Formée en 2012 sur les rives du bassin lémanique, La Camerata du Léman réunit des jeunes interprètes de nationalités différentes, tous issus des meilleurs conservatoires de Suisse et d’Europe. Composée de quinze musiciens à cordes, la Camerata trouve son point de force dans son organisation d’ensemble à géométrie et répertoire variables, allant du quatuor à l’orchestre de chambre, de la musique baroque au 21ème siècle. Stimulés par de nombreux projets, les jeunes solistes collaborent avec diverses formes de musique et d’expression artistique, comme la danse ou le chant. 

Né dans une famille d’artistes, Patrice Fontanarosa remporte très tôt un nombre impressionnant de prix internationaux. Concertiste aussi bien que violon solo dans des formations prestigieuses, il a joué avec les plus grands chefs d’orchestre. : Abbado, Böhm, Maazel, Muti, Ozawa, Solti… Sa curiosité pour tous les styles musicaux, alliée à un éclectisme rare, a mené Patrice Fontanarosa vers une carrière de soliste. Professeur de violon au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, il enseigne également à travers le monde, avec cette volonté de mettre la musique à la portée de tous les publics. 

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Divertimento KV 138 en fa maj.
Jean-Sébastien Bach (1685-1750) Concerto pour violon en mi maj. 
Piotr IIitch Tchaïkovski (1840-1893) Méditation, opus 42 – Souvenir de Florence opus 70
Giuseppe Verdi (1813-1901) Fantaisie sur les airs de la Traviata

Gary Hoffman et Claire Désert

Duo au sommet ! Gary Hoffman et Claire Désert sont deux récitalistes remarquables. Leur collaboration pour interpréter, notamment, les incontournables sonates de Brahms, promet un concert de haut niveau. 

Premier Grand Prix Rostropovitch en 1986, le violoncelliste canadien Gary Hoffman s’est depuis longtemps forgé une réputation unique fondée sur la plénitude de sa sonorité, une technique parfaite et une sensibilité exceptionnelle. S’il s’est produit avec les plus grandes formations internationales, il est également un récitaliste confirmé et un pédagogue apprécié à la Chapelle musicale Reine Elisabeth en Belgique où il est professeur depuis 2011. 

Artiste dans l’âme, perfectionniste et toujours en quête d’absolu, Claire Désert est, de son côté, une des plus belles personnalités du piano français, tout comme une chambriste hors pair. Elle séduit le public par la grâce, la profondeur et l’humilité de ses interprétations. Fidèle à de prestigieux festivals en France, elle est aussi présente sur les scènes internationales et se produit en soliste avec d’importantes formations symphoniques, comme les orchestres de Paris, et philharmoniques de Radio-France, Strasbourg, Toulouse… 

Ludwig Von Beethoven (1770-1827) / 12 variations en fa majeur sur un thème de Mozart « Ein Mädchen oder Weibchen »
Jean-Sébastien Bach (1665-1750) / Suite pour violoncelle seul #5 en do mineur BWV1011
Robert Schumann (1810-1856) / 8ème novelette opus 21
Johannes Brahms (1833-1897) / Sonate pour violoncelle et piano no2 en fa op.99

Anne Queffélec | Quatuor Manfred

Considérée unanimement comme l’une des plus remarquables pianistes de notre temps, Anne Queffélec jouit d’une notoriété internationale et d’un rayonnement exceptionnel sur la vie musicale. Après des études au Conservatoire de Paris, elle reçoit à Vienne l’enseignement de Paul Badura-Skoda, de Jörg Demus et d’Alfred Brendel. Les succès remportés dans les concours internationaux de Munich et Leeds ne tardent pas à faire d’elle une soliste invitée à travers le monde. Très plébiscitée, elle se produit sous la direction des plus grands chefs et avec des orchestres prestigieux. Elle est régulièrement à l’affiche de nombreux festivals français et étrangers.

Anne Queffélec sculpte le silence dans la chair de la note. Sa quête de sens autorise ce sentiment rare que la musique semble connaître l’interprète mieux qu’elle-même. – Le Figaro 

Quatuor français le plus primé de sa génération, le Quatuor Manfred fut fondé en 1986 par des musiciens issus des institutions internationales les plus réputées : la Julliard School de New-York, le Conservatoire de Genève et le Conservatoire National Supérieur de Paris. En 1989, il remporte deux concours internationaux prestigieux : le concours de Banff (Canada), puis le concours d’Evian, avec le 1er Grand Prix. Depuis 1986, le Quatuor Manfred est en résidence à Dijon, ville dans laquelle il a créé sa propre saison Quatre Archets. Il est également l’initiateur du festival régional Musiques en voûtes. 

Partie solo

Bach-Busoni Prélude de choral « Nun komm der Heiden Heiland « BWV 659a
Marcello-Bach Adagio du concerto pour hautbois en ré min.
Haendel-Kempff Menuet en sol min.HWV 434
Bach-Hess Choral « Jesu,meine Freudei » de la cantate BWV 147
Haendel Chaconne en sol maj. HWV 435
Beethoven Quatuor à cordes par les Manfred, Sonate n°14 en do dièse mineur, opus 27, n°2 dite «  Sonate au clair de lune « 
Schumann Quintette avec piano 

Alexandre Tharaud | Jean-Guihen Queyras

Au fil des années, le pianiste Alexandre Tharaud et le violoncelliste Jean-Guihen Queyras ont amassé des richesses musicales qu’ils ont apprivoisées ensemble pour en donner des lectures uniques. Artiste atypique épris de liberté, Alexandre Tharaud aime sortir des sentiers battus et laisser sa trace là où on ne l’attend pas… Après avoir incarné son propre rôle dans le film Amour de Michael Haneke, Palme d’or du Festival de Cannes 2012, il a dernièrement ressuscité l’univers du célèbre cabaret le « Bœuf sur le toit », creuset de l’influence du jazz en France dans les Années Folles. Elu « Instrumentiste de l’année » aux Victoires de la Musique classique en 2008, Jean-Guihen Queyras a atteint le haut rang des violoncellistes de la scène classique internationale. Le musicien fait preuve d’une réelle curiosité musicale l’amenant à explorer un répertoire varié, y compris dans le domaine de la création contemporaine. Loué notamment pour la finesse et la pureté de sa sonorité et sa technique solide, Jean-Guihen Queyras enchante son auditoire à chaque fois qu’il saisit son archet.

Jean-Sébastien Bach Sonate pour viole de gambe et clavecin n°3 en sol mineur BWV 1029
Johannes Brahms Sonate pour violoncelle et piano nº2 en fa majeur opus 99 
Anton Webern Petites Pièces pour violoncelle et piano opus 11 
Johannes Brahms Sonate pour violoncelle et piano nº1 en mi mineur opus 38

Nelson Freire

Honneur au récital de piano pour ouvrir notre saison de musique à la Grange au Lac en compagnie du brésilien Nelson Freire. Pianiste de renommée internationale, il joue dans les plus grandes salles du monde. Il est invité par les plus grandes formations : Philharmonique de Berlin, Philharmonique de Munich, Concertgebouw d’Amsterdam, Philharmonique de St Petersbourg, BBC Symphony, NHK Tokyo, Orchestre de Paris… Mélange unique de mystère, de subtilité, de pudeur, d’engagement et de virtuosité, il envoûte les salles de son charisme et de son art.

Dès sa plus tendre enfance, Nelson Freire surprend tout le monde en rejouant par cœur les morceaux que sa sœur aînée vient d’interpréter. Il s’avère rapidement être un enfant prodige et brûle les étapes à une vitesse phénoménale. A cinq ans, il a déjà inventé sa propre méthode de piano. Pour parfaire son enseignement, il est confié à Lucia Branco, une ancienne élève de Franz Liszt. Au fil du temps, Freire se forge une solide réputation qui l’amène à se produire partout dans le monde et à jouer aux côtés des plus grands chefs. Souvent comparé à ses illustres aînés que sont Rubinstein ou Cortot, Freire bâtit son répertoire dans la lignée d’une grande tradition romantique. 

Jean-Sébastien Bach
Robert Schumann
Heitor Villa-Lobos
Enrique Granados
Franz Listz

La Camerata de Lausanne

Créé en 2002 par le Conservatoire de Lausanne à l’instigation du violoniste Pierre Amoyal, La Camerata de Lausanne renoue avec la tradition des ensembles se produisant sans chef. En provenance des quatre coins du monde, les jeunes musiciens qui le forment constituent un ensemble à cordes homogène et dynamique et de même tradition instrumentale tant leur vivacité et leur complicité sont grandes. Ouverte, stimulée par les nouveaux projets, La Camerata de Lausanne construit son répertoire et ses activités professionnelles au fil des rencontres. Souvent sollicitée pour aller au-devant des jeunes, elle partage aussi son exigence d’une musique sensible, nuancée et profondément ressentie avec des publics de tous horizons et de toutes cultures.

Quatre siècle de musique nous contemplent, de Jean-Sébastien Bach à Nino Rota. De l’apogée de la musique baroque à l’époque romantique, puis avec un saut de quelque 150 ans, le retour au néo classicisme avec le Concerto Per Archi de Nino Rota.

Nino Rota Concerto Per Archi
Jean-Sébastien Bach Concerto pour deux violons en ré mineur BWV 1043
Carl Maria von Weber Quintette avec clarinette en Sib Majeur op.34 version orchestre à cordes
Félix Mendelssohn-Bartholdy Octuor à cordes Mib Majeur op.20

La Passion selon Saint-Jean

Accompagnés de l’Orchestre baroque Swiss Consort, les Chœurs de Haute-Savoie, qui nous avaient présenté le Requiem de Mozart en l’église de Sciez, ont choisi d’interpréter une des œuvres majeures de Jean-Sébastien Bach. À cette occasion, Bernard Spizzi sera chef d’orchestre et ce chœur.

Si Mendelssohn comprit le génie de La Passion selon Saint-Matthieu au point d’en diriger une audition en 1829, La Passion selon Saint-Jean dut attendre le 2oe siècle pour être redécouverte. Plus tendre, plus intime et chaleureuse, sa genèse est fort complexe. Elle a connu en effet quatre versions, la première datant de 1724 et la dernière de 17 47. Bach s’inspira de diverses sources littéraires, faisant alterner textes sacrés et poésie madrigalesque.
L’œuvre fait appel à soprano, alto, ténor, basse soliste, chœur, deux flûtes traversières, deux hautbois, deux hautbois d’amour, deux oboe da caccia, deux violes d’amour, viole de gambe, cordes, luth ou clavecin et continuo, dont il émane une grande intériorité et une véritable universalité.