Alvy Singer, comique professionnel, a quarante ans, dont quinze de cure psychanalytique, et quelques certitudes ; la vie est un restaurant de troisième ordre où l’on ne vous sert que les plats les plus mal cuisinés ; et l’existence se partage en deux, l’horrible et le désespérant. Pessimiste ? Comment ne le serait-il pas, lui ? Lui qu’Annie Hall vient de quitter après un an de vie commune et qui essaie encore de comprendre pourquoi…
Après deux mariages ratés, Annie représentait la sécurité, le poli d’une éducation bourgeoise et protestante, etc. Elle portait moins d’intérêt que lui pour la mort (son sujet favori), mais elle fit un effort. Elle se mit à suivre des cours pour mieux l’accompagner dans ses introspectives vertigineuses et, lorsqu’il commença à la filer dans la rue pour s’assurer de sa fidélité, elle entra à son tour en analyse. Ils se séparèrent.
Elle fit ses débuts de chanteuse. Alvy se résolut à abandonner New York pour l’accompagner en Californie. Au retour, ils savaient que tout était fini. Il fit un voyage inutile pour la rencontrer, se disputa avec elle et se fit auteur. Dans sa pièce, tout se terminait bien… Quelques mois plus tard, il la revit à New York. Elle vivait avec un type à qui elle avait fait connaitre « Le chagrin et la pitié », le film préféré d’Alvy.
La Saison cinématographique 1978
ANNIE HALL
Distribution
U.S.A. 1977. Durée: 1 h 33 Version originale Réalisateur : Woody Allen |