6e FESTIVAL INTERNATIONAL DU CINÉMA

Distribution

Résumé

Les raisons d’un choix
Le Festival du Cinéma sera consacré cette année d’une part aux productions indépendantes, et, d’autre part aux films sur l’art. Ce choix nous a été dicté par un souci d’ouverture, en effet il nous a semblé judicieux de relier le Festival aux activités de la Maison des Arts et Loisirs d’une manière plus étroite. Bien que modeste encore cette ouverture se marque par une activité en direction des Arts Plastiques, une exposition étant créée spécialement pour le Festival par Jacques Quoex. Par ailleurs Ion NICODIM peintre exposera ses toiles et sera membre du jury du film sur l’art. 2 Ateliers-Débats sur les pratiques audio-visuelles liées aux arts plastiques permettront aux artistes régionaux de participer plus etroitement au Festival.

Le film sur l’art
Le Film sur l’Art partage le sort de l’ensemble du cinéma documentaire, marginalisé par la logique de la distribution et de l’exploitation cinématographique, ou par une certaine conception de la programmation de masse à la télévision. Pourtant, le rapport de l’activité artistique, et singulière ment les arts plastiques, à l’image est sensiblement plus naturel que celui de la fiction narrative du cinéma. Grâce aux nouvelles techniques de l’image qui permettent d’élargir le champ de la recherche et d’effectuer une approche scientifique des oeuvres on peut réfléchir sur ce que devrait être une présentation, voire une représentation des arts plastiques au cinéma et à la télévision. Etrange paradoxe : alors même que le cinéma se proclame le septième art, il relègue les six autres à orner les fonds de tiroir des producteurs, les archives des écoles de cinéma ou les débuts de carrière des grands réalisateurs. Pourtant ce parent pauvre a un public comme le prouvent les tentatives intelligentes de programmation effectuées depuis quelques années. Bien plus l’évolution technologique et l’avènement de nouveaux marchés audiovisuels risquent de faire du parent pauvre un oncle d’Amérique inattendu. La banalisation des outils de production (Super 8, vidéo) met aujourd’hui la réalisation de films à la portée d’un nombre élargi d’acteurs sociaux : Universités, centres de recher-ches, musées, galeries, écoles d’art et même associations. Le développement récent de nou-veaux roseaux de diffusion (téléthèques, vidéothèques, médiathèques) permet une diffusion des films sur les lieux mêmes de la consommation culturelle (musées, centres culturels, bibliothèques publiques, maisons de la culture) et en articulation avec celle-ci. Enfin, le développement très roche d’une édition audiovisuelle sur vidéodisque ou vidéocassette, ris-, zunte de favoriser la naissance d’une consommation culturelle grand public du même type que celle de l’édition d’art.

Deux ateliers-débats
En prenant acte de cette mutation, le Festival de Thonon se propose d’ouvrir deux débats entre producteurs, réalisateurs, distributeurs et utilisateurs :

  • Le 9 octobre : «Pratiques et politiques institutionnelles». Qui produit ? qui programme ? pour quel public ?
  • Le 10 octobre : «Nouvelles. sources de production , nouveaux réseaux, aide publique». Comment créer de nouveaux circuits de production et de diffusion ? Avec quel financement ? Seront également évoqués au cours de ces ateliers ouverts au public et organisés avec l’aide du Service d’Etudes de Recher-ches et de Diffusion de documents audiovisuels du CNRS – Le rôle du Cinéma et de la Télévision comme moyen d’accès à la connaissance et à la culture artistique. – Le film d’art, «lecture» ou «récréation». – «L’artiste médiatisé». -Appropriation de l’outil audiovisuel par le plasticien. Avec les représentants du Ministère de la Culture, du CNC, du SERDDAV, du Fonds d’intervention Culturel, du Ministère des Affaires Etrangères, du Ministère de l’Education Nationale, des Sociétés de programmes, de l’INA, de l’OCAV, de
    la Direction des Musées de France, du Centre Beaubourg, des Galeries et Musées régionaux, des éditeurs et des critiques. En présence également de nombreux réalisateurs, artistes, producteurs et distributeurs.

    Le programme
    Pour cette première année, notre programme ne sera pas exhaustif, mais il constituera un tour d’horizon des réalisations marquantes de cette décennie. Les films seront groupés en deux sections : – UNE rétrospective le matin à 10 heures. – Un programme international, EN COMPÉTITION à 14h30 et à 16h30. L’INA. ainsi que les Chaines françaises seront représentés avec un choix de leurs meilleures émissions, mais aussi le Centre Georges Pompidou, le Service d’Etude de Recherche et de Diffusion de documents audiovisuels du CNRS, les galeries, les productions indépendantes etc… Nous avons également fait appel à toutes les nouvelles expériences, officielles ou marginales.
    La production internationale sera présente cette année, certains pays ayant accepté de participer a la compétition, notamment : la Suisse, la Belgique, la Roumanie, la Hongrie, l’Algérie, le Canada, l’Italie, l’Angleterre, le Japon, l’U.R.S.S., etc…

    Vidéo-carte
    Durant toute la manifestation, des séances vidéo auront lieu à l’auditorium de la Maison des Arts et Loisirs. Elles seront organisées en fonction de la demande du public et des nécessités de la manifestation.

    Cinéma indépendant
    Nous avons tenu à ce que le Cinéma Indépendant soit représenté cette année sous un double aspect : Tout d’abord, par des films inédits du jeune cinéma, et en ce sens nous restons fidèles aux objectifs que nous nous étions fixés en créant le Festival, et qui sont toujours les mêmes : permettre la découverte d’oeuvres nouvelles qui, bien souvent, sont exclues ou mal vues dans des grandes manifestations cinématographiques, et offrir aux réalisateurs, loin des modes et de la compétition cannoise ou parisienne, une rencontre avec un public régional, chaque film étant suivi d’un débat avec le metteur en scène. Par ailleurs, nous avons voulu montrer, en établissant notre programmation, que le cinéma indépendant a, quelquefois partie liée avec le film d’art. C’est pourquoi nous avons invité les réalisateurs ayant travaillé dans ces deux domaines à participer au Festival et à intervenir dans les différentes rencontres qui seront organisées à cette occasion. Les projections auront lieu à 18 h 30 et 21 h.

    Le Festival du Cinéma Indépendant est organisé avec le concours de la ville de Thonon, du Conseil Général de la Haute Savoie, de la Maison des Arts et Loisirs, du Centre National de la Cinématographie du CNRS et et de l’A.F.C.A.E. La Fédération des Oeuvres Laiques de Haute Savoie organise, dans le cadre du Festival, un stage de cinéma ouvert à toute personne intéressée, et notamment aux permanents d’éducation populaire.

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