Pianiste prodige aux influences diverses, Tigran Hamasyan, ce citoyen du monde, fier de ses racines arméniennes, pioche dans le jazz, le rock, la musique classique ou folklorique pour édifier un répertoire d’une rare personnalité et sensibilité. Le voilà qu’il nous reçoit dans ses mondes intérieurs…
En 2006, tout juste majeur, Tigran Hamasyan remportait le 1er prix de piano du Thelonious Monk Institute of Jazz. Un parrainage sur mesure. Il y a dans son jeu ces rythmes impatients et ces motifs mélodiques fouineurs que l’on pourrait dire « monkiens ». Mais la tradition du jazz ne lui suffit pas. Sa musique vient aussi d’Arménie, où il est né, et du rock anglo-saxon. À 4 ans, il chantait du Led Zeppelin en s’accompagnant au piano. On se souvient avec frissons de ses relectures de Nick Drake et Radiohead. En quelques années, il est devenu l’une des personnalités les plus en vue du jazz actuel, et sans conteste l’un des pianistes les plus créatifs de sa génération. Avec The Call Within, l’album et la série de concerts qui le portent un peu partout en Europe, Tigran Hamasyan nous ouvre ses mondes intérieurs. Un espace onirique où crépite tout ce qui le guide : des légendes populaires arméniennes à la poésie, l’astrologie et autres contrées imaginaires, fantastiques. Une musique vibrante, volcanique, où les polyrythmies s’évadent de plus belle, où la voix de Tigran s’élève, délicate et légère, dans un chant sans paroles et harmonique. C’est d’une virtuosité exceptionnelle !
Un pianiste phénoménal, un artiste irrépressible, un compositeur créatif de musique du monde – The Guardian
Virtuose, généreux, si bluffant ! – Télérama