PAPA FRED / Babylon Circus / Flor del Fango / Mister Gang

Papa Fred. Histoire suisse et… vraie : OUXGLABORSTEK, troisième planète à gauche de celle de droite, source du précieux B-FONK, fut prise dans un conflit interstellaire de dimension gigatonique… Cette guerre sans merci, provoquée par les méchants du peuple Moxystorstak, avait comme enjeu la grande source de vie : le B-FONK… Le vaisseau PAPA FRED organisa la grande résistance ! En clair, PAPA FRED, c’est du genre : tribu, funky, fendard, cuivres, costards, boule à facettes, perruques, zinzins, bien gaulés (musicalement), etc.

Babylon Circus. Elles se font moins en moins rares, en France, ces formations qui rassemblent sur scène une floppée d’énervés plutôt sympas avec pour objectif, le premier d’une petite série, de faire la fête. La teuf. lls sont une dizaine de joyeux lurons à se remuer sur l’estrade : guitares, basse, clavier, batterie mais aussi trompettes, saxo et trombone. Tout ça s’emmêle en un show speed, positif et goulûment cuivré. comme si ça ne suffisait pas, les Babylon font les clowns. Si si. Les chanteurs et choristes sont aussi danseurs, les musiciens jouent la comédie. Faut les voir se déhancher, s’attraper, se courir après sur fond de ska-reggae.

Flor del Fango. Le groupe se compose de plusieurs anciens de la Mana Negra. des Parabellum, des Chihuahua, mais pas seulement. Avec pour mot d’ordre, Corazon y revolucion ! Les Flor del Fango embarquent un rock puissant aux accents latino-ricains. Place aux guitares tequileras, à la rythmique démoniaque, aux percussions infernales Le tout emmené par les voix hispaniques des deux chanteuses : des chansons d’amour et de rage, des chants populaires d’Amérique Centrale.

Mister Gang. La banane… jusqu’aux z’oreilles. Beaucoup plus qu’un groupe le Mister Gang, plutôt un collectif pour qui la musique a de belle couleurs : du vert, du jaune, du rouge. Le CD et les concerts suffisent à nous en persuader : v’là du reggae bidouilleur, festif, engagé, pêchu et rigolard. Tout le monde est là, vous file une patate d’enfer, on est pas loin de reprendre les paroles et de lever les bras en l’air. C’est ça l’effet Mister Gang. Une façon de se la couler, en toute simplicité. Et si maintenant le paradoxal Hexagone nous imposait, après le rap, son Reggae Style ? À ce grand jeu là, le Mister pourrait bien avoir quelques triplettes d’avance. Le Gang est dans la place !