Kohann / Vénus / Dolly / Dionysos

Distribution

Résumé

Kohann. Le chuchotement des elfes. Les Islandais ont bien eu leurs Sugarcubes avec la voix arctique de Björk, pourquoi n’aurions-nous pas nos Kohann embrumés avec Michèle Gaurin susurrant Kest, Trevari ou Dihun ? De Lorient, le trip hop revu et planant de ce trio breton est une TRÈS bonne nouvelle du front français. léchons-nous de ces rythmiques givrées, en granité bruitiste dépris de l’encombrante celtitude à guitares et harpe «new age». Car finalement, le nœud (gordien ?) du débat est bien là. Ce groupe est tout simplement bon. LA révélation de ces Nuits Tartares.

Vénus. Belgitude is beautiful. Cinq belges a priori sans histoires entendent bien imposer leur vision libre et échancrée de l’after pop. Monté il y a moins de trois ans à Bruxelles, le groupe se veut acoustique, élémentaire : une voix, une guitare, quelques traits de violons, un cœur de contrebasse et des peaux martelées comme de belles diablesses. Ou bien encore: sorte de folk feutré et souvent nerveux, de pop réduite à l’essentiel, de rock pour sourire et montrer les dents. Classieux.

Dolly. Avec son premier album, Dolly avait sévèrement secoué le public rock français, Les amateurs d’énergie fraîche version Breeders, P. Harvey ou Smashing Pumpkins s’étaient régalés. Le titre Je ne veux pas rester sage devint presque un hymne tandis que l’album prit une belle couleur dorée. Pour concrétiser l’essai, voici depuis août 99 Un jour de rêves, encore plus beau, plus fort. Un son riche et surpuissant, des chansons qui ne vous lâchent plus et la voix de la charmante Manu, décidément encore plus enjôleuse. Plus de 130 000 copies écoulées… Bombardés, un peu malgré eux, fer de lance d’une nouvelle vague rock/pop bruyante bien de chez nous, Dolly garde l’amour des choses simples : écrire des p’tites chansons, se faire une bonne tournée, rencontrer des gens qu’on aime.. et si en plus il y a du succès… Elle est pas belle la vie ?

Dionysos. Chiens fous. Les Dionysos ressemblent à leur musique : une bande de lutins marioles qui cultivent, il est vrai, le décalage avec un art consommé. Goûteux. Des pop-songs que viennent déchirer des guitares saturées et des voix distordues. Et depuis l’an passé, des cordes, rèches et délicieusement tirées au cordeau. Des textes naïvement surréalistes, des histoires rigolotes, étranges. Zarbis. Enfin Dionysos sur scène, c’est tout simple : courses-
poursuites, concours de haricots sauteurs, danse de Saint-Guy incontrôlée sur fond de rythmes grungy que viennent
à peine calmer deux ou trois ballades un brin enfantines, mais pas trop. Survitaminé !

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Kohann. Le chuchotement des elfes. Les Islandais ont bien eu leurs Sugarcubes avec la voix arctique de Björk, pourquoi n'aurions-nous pas nos Kohann embrumés avec Michèle Gaurin susurrant Kest, Trevari ou Dihun ? De Lorient, le trip hop revu et planant de ce trio...Kohann / Vénus / Dolly / Dionysos