Si l’œil qui regarde a la capacité étonnante d’isoler de son contexte une forme qui l’intéresse, la photographie aérienne, elle, est toujours décevante par son aspect « topographie objective ».
En revanche, l’exploration de minuscules fragments de pellicule, en recadrant sévèrement dans la matière première, en traçant de nouvelles lignes, en découpant d’autres masses, en modifiant encore les paramètres d’échelle et d’orientation, permet à l’artiste de construire Françoise Vicat-Blanc ses propres images, dépouillées de leur trop de signifiants.
Les opérations chimiques en laboratoire magnifient le contraste pour un rendu des matières plus subjectif. La transparence du support permet de renouer avec l’origine des formes et de la photographie : la lumière.
Françoise Vicat-Blanc
Photographies
Distribution
Du 20 février au 28 mars 1993 |