Dee Dee Bridgewater nous avait enthousiasmés à la Maison des Arts le 17 octobre 1992 C’est avec beaucoup de plaisir que nous la recevrons à nouveau cette année. Elle est drôle, émouvante, sexy, elle a une présence vocale qui rappelle celle des plus grandes chanteuses noires. Elle a été Bessie Smith pour un opéra jazz mis en scène en Allemagne par Bob Wilson, Billie Holiday pour une pièce montée en France, et Carmen jazz à Vienne. Dee Dee Bridgewater explose enfin. Juste récompense pour celle qui a débuté comme chanteuse de jazz aùx Etats-Unis dans les années 70, avec le fameux grand orçhestre de Thad Jones et Mel Lewis, avant d’abandonner un temps sa carrière pour élever ses filles.
Puis, Dee Dee Bridgewater est venue en France, avec la comédie musicale Sophisticated Ladies, et tout le monde a remarqué cetté « black beauty » ellingtonienne. Du coup, en 1986, elle est restée. Depuis, elle nous aime, nous le lui rendons bien. Son plus grand succès, il y a trois ans Precious Thing, un duo avec Ray Charles, vous coulait dessfrissons dans le dos. Avec le meilleur trio qu’elle ait jamais eu, elle vient de publier « Keeping tradition », un disque qui tient toutes ses promesses…
Dee Dee Bridgewater
Distribution
Avec : André Ceccarelli, batterie Thierry Eliez, piano Hein van de Geyn, basse |