Après l’énorme succès de Paradis, José Montalvo et Dominique Hervieu, qui font partie de ces quelques chorégraphes dont le travail de création n’oublie pas les enfants, lui ont fait un petit frère, Un « nioc » de Paradis. C’est une déclaration d’amour à la danse, à toutes les danses. Les énergies des danseurs contemporains, africains, classiques et hip hop de cette pièce ne s’additionnent pas, mais se multiplient dans un grand charivari réglé au millimètre. Les chorégraphes convoquent ces différentes esthétiques et les font se rencontrer. Ces danses se titillent, se frottent, se mêlent, sans jamais se confondre, préservant ainsi l’identité de chaque interprète.
Rien de sérieux ou de pesant dans cette élaboration raffinée, tout n’est que jeu et liberté inventive. Le jeu du réel et du virtuel avec les effractions des danseurs présents sur scène à l’intérieur d’un écran vidéo où se succèdent des images poétiques, loufoques et tendres à la fois. Une fantaisie débridée qui ravit grands et petits, dans un somptueux chassé-croisé de danses et d’images.
Un « nioc » de Paradis
Distribution
Centre Chorégraphie National de Créteil et du Val-de-Marne Chorégraphie et conception vidéo : José Montalvo Chorégraphe associée : Dominique Hervieu Danseurs : Tiranké Camara, Laurent Chedri, Emeline Colonna, Joëlle lffrig, Mokthar Niati, Brice Oulai, Olga Plaza Villan Musiques : Vivaldi, Rameau, Toni Murena, Fat Boy Slim Lumière : Christophe Pitoiset Direction technique : Yves Favier Images : Pascal Minet, Etienne Aussel Régie vidéo et plateau : Bertrand Thouzelier, Franck Lacourt Régie lumière : Emmanuel Gary, Régis Durand Régie son : Fabien Lefort, Thierry Planet Costumes : Alexandra Bertaut |