D’Alessandro Baricco à Erri de Luca (Une fois, un jour), une petite incursion, textes et prétexte, dans les sentiers de la littérature italienne d’aujourd’hui. La fenêtre sur l’Italie est ouverte toute l’année.
Novecento est plus qu’un récit, c’est une fable mensongère et vraie comme toutes les fables, enchanteresse dans le sens magique du terme. Un homme se souvient du destin extraordinaire de son ami, Danny Boodman T.D. Lemon Novecento, né et abandonné sur le Virginia, paquebot qui reliait l’Europe à l’Amérique entre les deux guerres. Novecento, pianiste de jazz de génie qui mourra sans n’avoir jamais mis les pieds sur la terre mais qui chevauchait son piano et voyageait dans sa tête. Il connaissait tout du monde et de la vie, sans n’être jamais descendu de son bateau.
Auteur vedette en Italie, Prix Médicis étranger pour Les Châteaux de la colère en France, Baricco, 43 ans, a connu un succès énorme en Europe avec Soie, qui a caracolé en tête des ventes de longs mois durant. Le monologue Novecento, pianiste a été publié par les éditions Les Mille et une Nuits en 1994 et a été de nombreuses fois réimprimé. La musique, spécialement composée par Aldo Romano, vibrante de souffle telle celle de Richard Galiano, revivifie les sources du tango argentin : du jazz sans piano pour faire jaillir l’âme du plus grand pianiste de l’océan.
Novecento
Distribution
Texte : Alessandro Baricco Mise en scène : Franck Cassenti Avec : Jean-François Balmer Musique composée par Aldo Romano Saxo : Jean-Pierre Thirault Bandonéon : William Sabatier |