Après Golem et Milarepa, ce troisième spectacle de la Trilogie de l’Invisible écrite par Eric-Emmanuel Schmitt, prend sa source au coeur de la vie de Bruno Abraham-Kremer, de son enfance rue Bleue, de sa relation avec son grand-père, de son adolescence, du Paris des années 60…
Momo a treize ans. Petit juif en manque d’affection, il a un seul ami, Monsieur Ibrahim, l’épicier arabe du coin de la rue. Abandonné par son père, sans foi ni loi, le jeune garçon va partir à la découverte de ceux qui lui apprendront à danser sa vie. Sage et malicieux, le vieil homme saura panser les plaies de l’enfant révolté par la violence de la vie, lui montrer la vérité du coeur et lui prodiguer de nombreux conseils. Jadis si fermé, Momo s’ouvre aux autres en se réconciliant avec luimême. Un texte généreux ; une façon de redire que l’important entre gens « différents » ce n’est pas de se « tolérer » mais bien d’apprendre à se connaître. Au final, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est un spectacle tendre d’une grande humanité, qui nous montre que l’on peut encore aujourd’hui toucher, émouvoir avec des mots simples.
Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran
Distribution
Texte : Eric-Emmanuel Schmitt (3e volet de la Trilogie de l'Invisible) Conception, mise en scène et jeu : Bruno Abraham-Kremer Musique originale et chants arméniens : Aram Kérovpyan Scénographie : Philippe Mariage Lumières : Arnaud Veyrat |