Un et Deux sont ensemble et tentent de comprendre le monde. Plus ils essaient, plus ils s’enlisent et plus nous rions.
Dans Les Diablogues, Roland Dubillard réinvente à sa façon le dialogue de sourds. Son écriture intemporelle, hors de tout contexte historique ou géographique se place au coeur de l’absurde. Les mots en entraînent d’autres et se perdent dans la raison. Bientôt le réel se met à tanguer. L’analyse d’une simple expression déclenche des catastrophes et malentendus, des cascades de quiproquos, des tonnes de calembours vertigineux. Le quotidien bascule dans le fantastique, l’ordre cède la place au chaos le plus hilarant. des situations cocasses qui décrivent, en arrière-plan, l’immense solitude des êtres.
Tout commence en 1953, lorsque l’écrivain de théâtre Jean Tardieu demande à Roland Dubillard des sketches pour la radio. Ainsi naissent Grégoire et Amédée, Alias Dubillard et son compère Philippe de Cherisey. Un duo qui sévit sur les ondes nationales le dimanche matin. par la suite, ce face-à-face en forme de ping-pong verbal devient pour la scène Les Diablogues. Il sera interprété une première fois Par Jacques Seiler et Marc Dudicourt, puis par Roland Dubillard lui-même et Claude Piéplu. Il est aujourd’hui interprété par Jacques Gamblin et François Morel.
Les Diablogues
Distribution
Texte : Roland Dubillard Mise en scène : Anne Bourgeois Avec : Jacques Gamblin et François Morel |