Proche de Romain Gary dans l’amour littéraire et idéaliste que ses parents portaient à la France, Bruno Abraham-Kremer, que nous avions reçu il y a quelques années avec Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, partage aussi avec cet écrivain l’amour de l’humain au-delà de ses aspects les plus vils. « La promesse de l’aube, nous dit-il fait partie de ces livres qui vous font du bien parce qu’il vous fait passer sans cesse du rire aux larmes et qu’il vous redonne confiance en la vie ».
La promesse de l’aube : de la Russie où il est né jusqu’en France où il devient enfin l’homme dont sa mère avait rêvé, le narrateur Romain Gary, écrivain célèbre récompensé deux fois par le prix Goncourt, héros de la guerre et diplomate français, relate sa vie avec cette grande femme. li plonge dans ses souvenirs, entrecoupés de moments de voyages ou de rencontres avec des personnages savoureux, jusqu’à cette fameuse promesse faite à sa mère de la rendre célèbre aux yeux du monde. Au fil des mots, il nous entraîne à sa suite à la recherche d’une vie idéale, où l’on peut survivre, écouter des orchestres tziganes en suçant un cornichon, aimer, danser, offrir des fleurs aux femmes, dans un pays idéal où tout est possible : LA France.
La promesse de l’aube
Distribution
Texte : Romain Gary Mise en scène et interprétation : Bruno Abraham-Kremer Adaptation : Corine Juresco et Bruno Abraham-Kremer Collaboration à la mise en scène : Corine Juresco Scénographie : Philippe Mariage |