La Femme oiseau : par un matin de neige, Yohei découvre une grue blanche blessée. Après avoir soigné son aile, il rend à l’oiseau sa liberté. Le soir même, frappe à sa porte une jeune femme qui lui demande l’hospitalité. Devenue sa compagne, l’étrange jeune femme s’isole, par trois fois, pour tisser une étoffe merveilleuse. Elle exige de travailler à l’abri de son regard car voler son secret, c’est risquer de la perdre. Mais Yohei est dépassé par sa curiosité… Le récit questionne la soif du pouvoir et de la richesse, exalte l’offrande, et le dépouillement, en faisant résonner l’essence intime des choses.
De cette plongée dans les histoires immémoriales du Japon, Alain Batis invente sur scène, dans un grand kamishibaï (théâtre ambulant traditionnel au Japon), un dialogue entre musique, marionnettes, art visuel, théâtre d’ombres, danse et jeu d’acteur, pour rendre toute l’intensité dramatique de cette légende La Femme oiseau.