J’arrive est un voyage imaginaire dans le ventre de la mère, une rêverie autour de la naissance et du mystère d’être en vie. Avec pour héros un petit être plein de promesses, J’arrive cherche à répondre d’une manière poétique, tendre et amusée à la question des origines et de l’héritage, car même si notre vie est à écrire quand nous venons au monde, la page n’est pas si blanche… l’histoire a commencé bien avant nous….
» À propos de la naissance, nous ne voulions ni nous placer du point de vue pédagogique, scientifique, ni dans un discours naïf qui édulcorerait le propos. Le public à qui s’adresse d’abord le spectacle J’arrive, le très jeune public, a guidé notre réflexion et nos choix. Même si l’on peut tout aborder avec des petits et ne pas craindre la complexité d’un propos, la manière de raconter est essentielle. En cela, l’objet marionnettique me paraît extrêmement pertinent pour capter l’éveil du jeune spectateur. Nous avons envisagé la naissance comme une équation à deux inconnues. L’arrivée d’un enfant est d’abord un plongeon dans l’inconnu pour le petit être à naître et pour ses parents. Pour nous tous, les neuf mois dans le ventre de notre mère restent un mystère, un fantasme. Nous nous sommes donc appropriés ce « trou noir de la naissance » pour rêver ce voyage dans le ventre. Pour entrer dans le rêve du ventre, nous avons décidé de raconter aussi « l’extérieur », décrire le point de vue des parents pour qui cet événement de la naissance redonne à l’aventure humaine sa dimension inouïe, fabuleuse. »
Delphine Lamand, metteur en scène