J’avance et j’efface repose sur l’énigme d’une mémoire qui part aux oubliettes : celle de Stirs, 9 ans, n’excède pas 3 minutes. Il grandit et apprend à vivre sans souvenir, loin des siens, mais aux côtés de sa nourrice japonaise Asaki, qui fait le pari de l’accompagner dans cette marche où chaque pas efface le précédent. Avec malice, chacun à leur manière, Stirs et Asaki doivent développer astuces et stratagèmes pour déjouer les pièges de l’oubli et entretenir sans relâche la tendresse qui les unit. Sur quoi construire ce lien avec une mémoire en fuite, dans un monde sans cesse remis à neuf ?
» Nous voulons traduire la richesse et la complexité de cette relation en jouant avec la combinaison des disciplines (musique, chant, dessin, vidéo et jeu) ; mais aussi prendre ce défaut de mémoire avec humour : donner l’illusion d’une histoire qui s’invente au fur et à mesure, nous amuser d’une vie où tout a toujours le goût de la première fois. «
Alexis Armengol, auteur et metteur en scène du spectacle J’avance et j’efface