PARACHUTE : quand l’un part, l’autre reste… Parachute parle de deux frères : l’un qui existe et l’autre qui est absent. L’un qui existe et l’autre qui est rêvé. L’un qui existe et l’autre qui est toujours présent, bien qu’il ait cessé d’exister… Ces deux frères, que l’on pourrait imaginer jumeaux, racontent de manière parallèle leur naissance, ce que faisaient alors leurs parents et grands-parents. Deux monologues croisés où s’entremêlent les souvenirs, l’histoire d’une famille, leurs propres destins… De cet événement intime et essentiel, cette tragédie de l’enfance qui l’a marqué à jamais, Nino d’Introna en propose un acte théâtral sensible mais joyeux, où l’humour et le merveilleux viennent alléger le récit. Le plateau, presque nu, offre alors un large éventail de possibles. Imaginons que les deux frères sont dans le ventre de la mère, les lumières apportent la touche de fantastique, on oscille entre fiction et réalité. Nino d’Introna rend ces deux personnages touchants. L’empathie opère, on rit et on pleure avec eux. Cette bouffée de générosité et de délicatesse rend heureux.
« Cette fois c’est clairement un hommage que je rends à mon frère, à l’image idéale que j’ai construite de lui. Se bâtir un imaginaire, le transporter sur un plateau, faire semblant que… C’est un acte théâtral. » Nino D’Introna