Femme, artiste, muse et rebelle… Camille Claudel ! Le compagnonnage se poursuit cette saison avec Du rêve que fut ma vie des Anges au Plafond, compagnie qui interroge le monde à travers une maîtrise innovante de l’art de la marionnette. Après avoir créé un dyptique sur la notion de la censure avec Les Mains de Camille et R.A.G.E, spectacles vus sur nos scènes l’an dernier, Camille Trouvé et Brice Berthoud ont éprouvé le besoin d’aller plus loin sur l’histoire de Camille Claudel en se plongeant dans la correspondance de cette sculptrice de génie. Des missives libertaires et provocatrices de sa jeunesse parisienne aux courriers non expédiés de la maison de santé se dessine un portrait en creux, fait aussi de silence et de non-dits. Dotée d’une ironie mordante, révoltée mais aussi touchante, voilà ce qui caractérise la plume de Camille Claudel. À l’image de sa personnalité à la fois fougueuse et vulnérable, une marionnettiste manipule, déchire, froisse, plie, met en boule ces bouts de papier, comme les humeurs des personnages qui ont écrit cette histoire, tandis qu’une contrebassiste sculpte le son en accompagnant de ses doigts, de sa voix et de ses pieds, le fil fragile de cette histoire épistolaire. Un duo poétique, envoûtant et intimiste, qui évoque subtilement la mémoire de cette artiste passionnée.
DU RÊVE QUE FUT MA VIE
Distribution
Compagnie les Anges au Plafond Une histoire de Camille Trouvé et Brice Berthoud Jeu et manipulation : Camille Trouvé Musique : Fanny Lasfargues Scénographie et mise en page : Brice Berthoud assisté de Jonas Coutancier Avec la précieuse collaboration de Saskia Berthod Costumes : Séverine Thiébault Aide à la construction : Magali Rousseau Régie et lumières : Marina Gabillaud-Lamy |