Le groove de Richard Bona, reconnu comme l’un des meilleurs bassistes et mélodistes, et les sonorités métissées du pianiste Alfredo Rodriguez s’unissent et électrisent les rives de l’Afrique et des Caraïbes.
La carrière du bassiste et chanteur camerounais Richard Bona fait frissonner tous les artistes et jazzmen du globe. La liste de ses collaborations donne le vertige : Didier Lockwood, Jacques Higelin, Manu Dibango, Pat Metheny, Bobby McFerrin, Mike Stern, Stevie Wonder, Harry Belafonte, Herbie Hancock, Salif Keita, George Benson, Ibrahim Maalouf, Chaka Khan, Chick Corea… Avec sa voix à faire frissonner, sa maîtrise impitoyable de la basse, son écriture unique, ses arrangements experts et une capacité à jouer de n’importe quel instrument, Richard Bona est une référence, à New York où il vit comme en France et en Europe. Son style est unique, à la croisée d’une foule d’influences (jazz, bossa, pop, afro-beat, funk, chants traditionnels…), et donne aujourd’hui encore à la musique africaine une dimension nouvelle et universaliste.
Le pianiste Alfredo Rodriguez quitte Cuba et sa famille en 2009 pour s’installer aux Etats-Unis afin de poursuivre son rêve : travailler avec Quincy Jones. Coup de foudre musical immédiat du producteur pour le jeune pianiste, Quincy Jones l’ayant adoubé trois ans plus tôt lors de leur première rencontre au Montreux Jazz Festival. Formé dans les rigoureux conservatoires classiques de La Havane, Alfredo Rodriguez s’inspire autant de Bach ou de Piazzolla que des rythmes afro-cubains mâtinés de jazz. Un parcours fulgurant épris de liberté pour ce virtuose cosmopolite à l’énergie contagieuse.
Richard Bona et Alfredo Rodriguez font route ensemble, prenant un plaisir fou à mélanger leurs univers, avec un premier album commun, Tocororo (2016), et, depuis, toute une série de collaborations et de concerts. L’amitié de ces deux comètes du jazz se concrétise encore et toujours, comme un pont jeté entre l’Afrique et Cuba.