Un furieux désir de bonheur : Léonie a soixante-dix ans et elle se dit que ça suffit. Elle s’allonge et elle attend. Mais ne meurt pas. Léonie décide que dans cet excédent de vie que la mort ne veut pas lui prendre, elle va vivre ce qu’elle a toujours eu envie de vivre car, quitte à vivre encore, autant en profiter, et autant être (enfin) heureuse. C’est pas plus compliqué que ça. Et si le bonheur de Léonie faisait des vagues ? Qu’il s’agisse de petits ou de grands désirs, à tous les âges de la vie, ils nous font vibrer, aimer, avoir du plaisir. Grâce à ce feu qui crépite à l’intérieur, on se sent vivant. Et si nous osions les énoncer, ces désirs ?
Dans Un furieux désir de bonheur, Olivier Letellier, avec son savoir-faire pour mettre en scène un théâtre de récit juste et émouvant, convoque sur scène sept comédiens, danseurs et circassiens, et imagine une ode à la joie et à la liberté qui délivre la parole et les corps. Fouiller l’intime pour en révéler l’universalité. Les mots, la partition musicale et les gestes chorégraphiques se font écho pour nous offrir une belle leçon de vie : il n’y a pas d’âge pour commencer à vivre. Pas d’âge pour apprendre le bonheur. Mais une chose est sûre, c’est que la vie, le bonheur, c’est contagieux.