Sur scène, le décor représente une pièce entourée par la forêt avec, à l’intérieur, une table et sept chaises. C’est là que commence le récit. Sept jeunes spectateurs sont invités à habiter l’histoire et à lui donner vie : l’histoire de sept fils quittant leur maison pour aller vers un futur inconnu. Petits héros est une métaphore de l’adolescence et de la conquête de l’autonomie, comme celle de la fuite de la misère et des migrations. Grâce à la force évocatrice des contes, à une écriture des plus intelligentes et à un dispositif scénique original, l’émotion est palpable, chez les comédiens d’un jour, autour de la table comme dans la salle. Une expérience partagée, d’une grande profondeur et qui sonne juste.
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Rosaspina
Rosaspina : l’originalité de la réinterprétation du conte de fées classique, l’habilité des acteurs, la beauté de la scénographie et des ambiances, ainsi que la poésie des images évoquées, permettent de revisiter cette histoire tout en métaphores. Parler avec profondeur et légèreté ; rire d’un rien et donner voix à des grandes questions ; surprendre ; raconter la rage, la peur et surtout, l’amour…
Naquit un jour une petite fille appelée Rosaspina. Sept fées furent invitées à la fête et offrirent à l’enfant les dons les plus désirables : beauté, intelligence, vertu…. Et la huitième fée? Pourquoi ne fut-elle pas invitée? A son arrivée, le ciel se fit sombre et la fée prononça des paroles que personne ne voulait entendre : « la petite se piquera et s’endormira pour un sommeil de cent ans… »
