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DES LARMES D’EAU DOUCE

Une petite fille sauve son village de la sécheresse en pleurant des larmes d’eau douce… Cette fable écologique douce-amère révèle avec poésie les enjeux humains liés à une ressource des plus précieuses, l’eau.

Une grand-mère surgit devant nous pour nous délivrer l’histoire de sa petite fille, belle mais différente des autres. La jeune Sofia a un pouvoir, celui de pleurer des larmes d’eau douce. Un don insoupçonné. Les hommes du village ne tardent pas à comprendre l’intérêt financier qu’ils peuvent en tirer. Ils sont prêts à tout, motivés par la soif du pouvoir et de l’argent. Mais Sofia n’est qu’une enfant… L’auteur mexicain Jaime Chabaud s’est inspiré de situations réelles pour imaginer cette fable. Devant le manque d’eau, les conflits éclatent partout, au Mexique comme ailleurs. C’est l’or du 21e siècle ! Alain Batis propose une mise en scène où la part du rêve prend toute sa place grâce à une scénographie végétale et une création musicale captivante. Tout nous immerge dans une ambiance sonore et visuelle onirique. Au cœur de la scène, comédiens et marionnettes retracent les péripéties de la jeune Sofia. Un récit émouvant pour nous sensibiliser tous, grands et petits, à la préservation de la nature et de ses ressources. 

L’École des maris

L’École des maris : Quand deux visions de la vie conjugale et de la place de chacun des époux se confrontent. De Molière aux débats actuels, le sujet est intarissable…

À la mort de leur père, Léonor et Isabelle, deux soeurs orphelines, se voient confiées à deux frères, Ariste et Sganarelle. Ces derniers sont chargés par contrat de les élever, de les éduquer et enfin de les épouser ou d’en disposer. Léonor et Isabelle deviennent ainsi les pupilles de ces deux frères d’âge mûr aux conceptions différentes. Ariste prend le parti de la tolérance et de la confiance en espérant remporter le coeur de Léonor. Sganarelle, de son côté, épie les moindres agissements d’Isabelle, l’enferme, voire la séquestre. Bien évidemment, Isabelle tombe amoureuse de Valère, un jeune voisin, et va trouver en lui toutes les ressources pour échapper au despote et rejoindre son amant. Avec une scénographie s’inspirant du Kamishibaï japonais, sorte de théâtre ambulant où les artistes donnent à voir tous les espaces de l’intrigue, Alain Batis transporte L’École des maris, cette farce de Molière dans une actualité toute brûlante et questionne les notions de domination et de libre arbitre dans la relation femme/homme d’aujourd’hui.

L’École des maris – ANNULÉ

L’École des maris : Quand deux visions de la vie conjugale et de la place de chacun des époux se confrontent. De Molière aux débats actuels, le sujet est intarissable…

À la mort de leur père, Léonor et Isabelle, deux sœurs orphelines, se voient confiées à deux frères, Ariste et Sganarelle. Ces derniers sont chargés par contrat de les élever, de les éduquer et enfin de les épouser ou d’en disposer. Léonor et Isabelle deviennent ainsi les pupilles de ces deux frères d’âge mûr aux conceptions différentes. Ariste prend le parti de la tolérance et de la confiance en espérant remporter le cœur de Léonor. Sganarelle, de son côté, épie les moindres agissements d’Isabelle, l’enferme, voire la séquestre. Bien évidemment, Isabelle tombe amoureuse de Valère, un jeune voisin, et va trouver en lui toutes les ressources pour échapper au despote et rejoindre son amant. Avec une scénographie s’inspirant du Kamishibaï japonais, sorte de théâtre ambulant où les artistes donnent à voir tous les espaces de l’intrigue, Alain Batis transporte cette farce de Molière dans une actualité toute brûlante et questionne les notions de domination et de libre arbitre dans la relation femme/homme d’aujourd’hui.

Pelléas et Mélisande

Tristan et Iseult, Roméo et Juliette, Pelléas et Mélisande… Quand le tragique se mêle à l’amour, le mythe se crée. Tout commence dans une forêt où Golaud, prince du royaume d’Allemonde, rencontre Mélisande en pleurs au bord d’une fontaine. Golaud l’emmène dans son château et l’épouse sans rien connaître de son passé mais Mélisande rencontre Pelléas, le demi-frère de Golaud. Très vite, ils tombent amoureux l’un de l’autre, mais cet amour leur est interdit et ils ne l’avouent que lorsqu’ils seront surpris par Golaud. Celui-ci, fou de jalousie, tue son frère et blesse Mélisande qui met au monde une petite fille… Cette pièce de Maurice Maeterlinck, adapté en opéra par Debussy, est une véritable fable qui libère une incroyable charge de rêve et déclenche tout un processus onirique. Alain Batis s’intéresse tout particulièrement à la dimension poétique des œuvres qu’il met en scène et développe dans son travail une réflexion sur les notions de beauté. Il choisit ainsi de relier, dans l’épure, dimension visuelle, musicale, chorégraphique et théâtrale. Dans une mise en scène qui appelle à la rêverie et nous transporte dans un ailleurs légendaire. 

 » À partir de la fable et plus particulièrement des mots, de la langue de Maurice Maeterlinck, nous serons des guetteurs, en soufflant sur le plateau cet immense poème pour en laisser advenir l’inarticulé, l’impalpable, le mystère. « 
Alain Batis

La Femme oiseau

La Femme oiseau : par un matin de neige, Yohei découvre une grue blanche blessée. Après avoir soigné son aile, il rend à l’oiseau sa liberté. Le soir même, frappe à sa porte une jeune femme qui lui demande l’hospitalité. Devenue sa compagne, l’étrange jeune femme s’isole, par trois fois, pour tisser une étoffe merveilleuse. Elle exige de travailler à l’abri de son regard car voler son secret, c’est risquer de la perdre. Mais Yohei est dépassé par sa curiosité… Le récit questionne la soif du pouvoir et de la richesse, exalte l’offrande, et le dépouillement, en faisant résonner l’essence intime des choses.

De cette plongée dans les histoires immémoriales du Japon, Alain Batis invente sur scène, dans un grand kamishibaï (théâtre ambulant traditionnel au Japon), un dialogue entre musique, marionnettes, art visuel, théâtre d’ombres, danse et jeu d’acteur, pour rendre toute l’intensité dramatique de cette légende La Femme oiseau.

Hinterland

Hinterland : la compagnie La Mandarine Blanche revendique des créations proches de la poésie tant dans le choix des textes, toujours contemporains, que dans les images véhiculées et les passerelles établies avec la musique, les arts circassiens ou la danse. Choisir de mettre en scène des auteurs qui questionnent l’homme ou travers d’œuvres initiatiques, d’œuvres où l’humanité profonde se cache dans les plis des écritures, d’œuvres qui touchent à l’universel, aux questions de l’existence sont pour ces artistes autant de déclinaisons du questionnement métaphysique fondamental, celui du sens de la vie.

Hinterland : cinq adolescentes aux voix pures sont gardées par une femme à l’étrange sourire dont l’unique mission semble de les soustraire à tout contact extérieur. les jours et les nuits sont parfaitement réglés et les chants ponctuent les heures. Mais lorsque l’une de ces jeunes filles tombe en extase, la panique s’empare de la surveillante qui part en ville pour trouver de l’aide. Cet appel d’air et la venue de trois hommes sèment le désordre. Une évocation de la naissance du désir, du passage à l’âge adulte, de la négation du corps, et de la transgression de l’interdit. Une invitation à réfléchir aux conséquences de toute forme de conditionnement.