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Sur la corde raide

Sur la corde raide : comme chaque année Esmé vient passer les vacances chez ses grands-parents, mais seul Papy Stan est là… 
– Où est Mamie Queenie ?
– Elle est partie rejoindre le cirque, lui répond son grand-père.
– Est-elle vraiment devenue la reine des funambules ?

Stan, le grand-père, accompagnera Esmé pour voir sa grand-mère prendre le parapluie rose et marcher sur la corde raide. D’une écriture concise comme des haïkus, Mike Kenny construit un imaginaire à Esmé pour lui permettre, grâce à l’amour de son grand-père et à l’aide d’histoires ponctuées de chansonnettes, de surmonter l’absence de sa grand-mère. Tout en suggestion, et sans jamais l’évoquer, ce spectacle parle de la disparition, de la difficulté de dire et du miracle de la vie.

Pour Sur la corde raide, sa dixième création, la Compagnie Arts & Couleurs nous fait découvrir l’univers de Mike Kenny, considéré comme l’un des auteurs majeurs du théâtre jeune public en Grande Bretagne. Une écriture où l’humour et la sensibilité se répondent et se balancent sur le fil de nos émotions. Un spectacle poétique qui nous emmène, avec la magie fascinante des marionnettes de tables et des objets, sur le difficile chemin qu’il faut parcourir lorsque les choses changent, quand nous aurions tant voulu qu’elles restent toujours pareilles…

La cigogne et le coucou

On entre délicatement dans le nid d’une cigogne par le petit trou d’un tissu tendu sur la scène. L’oiseau a la patte cassée et nous raconte ce qui lui est arrivé. Alors qu’elle émigrait vers le Sud, elle a été blessée par la balle d’un chasseur, n’a pas pu se joindre aux siens pour le grand vol de migration saisonnière et s’est échouée dans un lieu inconnu. Elle s’est alors construit un nid douillet pour attendre, seule et triste, le retour de sa famille. Jusqu’au jour où un coucou est tombé, étrangement, au même endroit et a cherché à prendre possession du lieu. Commença alors, entre les deux oiseaux, une lutte, souvent comique, pour le partage du territoire et de la nourriture. Mais, petit à petit, les sentiments d’hostilité se muèrent en solidarité puis en amour…